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Besoin d’argent rapidement : l’alternative du prêt familial ou amical

Avoir des réserves financières personnelles est souvent le moyen idéal pour réaliser ses projets. Lorsque cela n’est pas possible, il peut être utile de se tourner vers une personne de confiance pour un coup de pouce financier. Cette option offre généralement moins de contraintes administratives, et parfois, il n’est pas même nécessaire de payer des intérêts ou d’apporter une caution. C’est le cas des prêts entre particuliers, qui n’entraînent souvent aucun frais de dossier. Il existe aussi le prêt familial ou amical, où une connaissance de longue date peut proposer un soutien financier en cas de besoin. Mais quels sont les éventuels pièges et y a-t-il des formalités spécifiques à respecter ?

Il arrive que certaines personnes aient un besoin financier urgent, mais ne répondent pas aux critères nécessaires pour obtenir un crédit bancaire (par exemple, en raison de retards de paiement, d’une situation professionnelle instable, de revenus insuffisants, etc.). Les banques sont généralement réticentes à accorder des prêts aux personnes jugées non solvables afin d’éviter le risque de non-remboursement. Cela peut être le cas pour quelqu’un en situation de surendettement après une période de chômage ou pour quelqu’un ayant contracté de nombreux crédits. Prenons aussi l’exemple d’un jeune entrepreneur souhaitant créer une start-up ; les banques peuvent être sceptiques faute de garanties suffisantes de remboursement.

Lorsqu’il s’agit de prêts entre particuliers, il est essentiel de comprendre que ces prêteurs évaluent également la solvabilité de l’emprunteur. Une personne jugée non solvable peut rencontrer les mêmes obstacles qu’avec une banque. Autrement dit, un particulier sera tout aussi hésitant à prêter à quelqu’un en qui il n’a pas confiance. Certains sites, tels que « United info », proposent des prêts entre particuliers avec un TAEG variant de 3,60% à 13,69% pour des montants allant de 1 000 à 4 000 euros, remboursables sur 3 ans. Bien que la sécurité de la transaction soit garantie, les taux peuvent être relativement élevés.

À l’inverse, un prêt familial ou amical est souvent exempt de taux d’intérêt. Par exemple, un oncle peut prêter de l’argent à son neveu, même sans garanties ou sans qu’un objet soit mis en gage, et cela même si le bénéficiaire est interdit bancaire. Cependant, il est possible que l’ami ou le membre de la famille demande en gage un objet de valeur, tel qu’un bijou précieux ou un meuble antique, pour garantir le prêt. Contrairement aux prêts entre particuliers, ces prêts n’incluent généralement pas d’intérêt, et le gage est principalement utilisé comme assurance contre le non-remboursement.

Un prêt familial ou entre amis est souvent réalisé sans frais, ce qui en fait un moyen attractif d’emprunter. Cependant, pour protéger les deux parties et prévenir les abus, il est recommandé d’établir certaines règles. Il est essentiel de rédiger un contrat de prêt ou une reconnaissance de dette pour formaliser l’accord. Bien qu’il soit possible de conclure un tel accord devant un notaire, ce qui est conseillé pour sa valeur juridique, le coût peut être dissuasif. Par conséquent, une reconnaissance de dette signée de manière privée est également acceptable. Elle doit mentionner le montant du prêt (en chiffres et en lettres), les mensualités, la date d’échéance et éventuellement les intérêts, si cela a été convenu. Il est judicieux d’enregistrer ce document auprès du service des impôts afin de lui conférer une valeur probatoire en cas de litige, car les prêts familiaux peuvent parfois être source de tensions.

Solliciter un prêt auprès de sa famille ou de ses amis est souvent une solution rapide lorsque l’on ne dispose pas d’une situation financière stable. Ce type de prêt peut être particulièrement utile pour ceux qui ont des problèmes financiers, tels que ceux inscrits au FICP ou en situation de surendettement. En général, le remboursement de ces prêts est effectué sur une courte durée et sans intérêts, ce qui peut être avantageux. Cependant, ils peuvent aussi être sources de conflits, voire de litiges judiciaires. Pour les prêts supérieurs à 760 euros, une reconnaissance de dette écrite est obligatoire, mais elle n’exige pas la présence d’un avocat ou d’un notaire. Il est toutefois crucial de se rappeler des obligations administratives associées.

Comme mentionné précédemment, l’une des alternatives est le prêt entre particuliers. Cependant, il faut rester vigilant, car certains sites de prêt entre particuliers (PAP) ont été associés à des escroqueries. Des individus peuvent se faire passer pour des prêteurs et proposer des taux d’intérêt qui diffèrent de ceux initialement annoncés ou imposer des frais de dossier sans jamais accorder le prêt. Il est recommandé d’exercer une vigilance particulière avec les petites annonces de prêts d’argent en Suisse, Belgique ou France.

Les prêteurs sur gage sont une autre option, mais ils peuvent appliquer des taux d’intérêt très élevés.

La CAF (Caisse d’Allocations Familiales) est un organisme qui propose des prêts sans intérêt pour des besoins spécifiques, comme l’achat d’une voiture ou d’appareils électroménagers. Même si le montant maximal est limité (environ 1250 euros), il peut être utile pour couvrir de petites dépenses. Ce prêt est destiné aux personnes à faibles revenus, notamment les bénéficiaires du RSA, ceux ayant des enfants à charge ou se trouvant dans une situation d’urgence.

Le prêt PTZ+ (Prêt à Taux Zéro Plus) est une option pour ceux qui souhaitent acquérir un logement. Cependant, ce prêt est soumis à des conditions, notamment en matière de revenus et de composition familiale. Par exemple, une personne seule avec un revenu imposable de plus de 3600 euros n’est pas éligible. Il est essentiel de fournir des documents justificatifs lors de la demande en ligne pour le PTZ+.

Enfin, les micro-finances et les micro-crédits représentent d’autres alternatives pour ceux qui ont besoin d’un financement à petite échelle.

De nombreux emprunteurs, face à un besoin urgent de trésorerie et possédant des ressources insuffisantes pour assurer leurs mensualités et financer leur projet, envisagent le rachat de crédit à coût réduit. Cette solution financière leur permet de stabiliser leur situation budgétaire tout en libérant une trésorerie nécessaire. Le mécanisme du rachat de crédit associé à une trésorerie est assez direct. L’emprunteur recherche une banque ou un organisme financier capable de restructurer ses prêts. Pour cela, il peut solliciter un courtier ou consulter directement un conseiller bancaire. Si sa demande est approuvée, l’institution financière rachète ses crédits en cours, les rembourse, puis les regroupe en une seule mensualité, souvent réduite. Cette réduction peut aller jusqu’à 60 %, étalant ainsi le remboursement sur une période plus longue.

Ce processus peut également inclure une somme supplémentaire appelée « rachat de crédit avec trésorerie complémentaire  ». Cette somme ne doit généralement pas dépasser 30 000 euros. Elle bénéficie du taux d’intérêt renégocié et est souvent exemptée de certains frais traditionnels comme les frais de dossier ou l’assurance emprunteur. Cette option peut être une alternative intéressante au prêt familial. Une fois le rachat approuvé, la trésorerie est mise à disposition de l’emprunteur. Si cet argent est destiné à un projet spécifique (par exemple, l’achat d’une voiture ou des travaux domestiques), un justificatif peut être demandé. Dans le cas contraire, si la somme sert à couvrir des dépenses imprévues ou des besoins personnels, aucun justificatif n’est généralement requis.

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