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Glossaire du financement immobilier – Définition de Mainlevée

La loi n° 89-1010 du 31 décembre 1989, connue sous le nom de loi Neiertz, est une législation française visant à prévenir et à résoudre les problèmes liés à l’endettement excessif des particuliers et des familles. Cette loi a marqué un tournant significatif dans la protection des consommateurs face au surendettement, en établissant la Commission de Surendettement, un organe lié à la Banque de France. Cette commission est chargée d’examiner les situations de surendettement et de proposer des solutions adaptées à chaque situation financière, incluant souvent des négociations à l’amiable avec les créanciers.

De plus, la loi Neiertz a créé le Fichier national des Incidents de remboursement de Crédit aux Particuliers (FICP), qui recense les personnes ayant des difficultés de paiement, des découverts bancaires, ou en situation de surendettement. Les établissements de crédit sont tenus de consulter le FICP pour éviter d’accorder des crédits à des personnes déjà en difficulté financière.

La loi n° 86-824 du 11 juillet 1986, mieux connue sous le nom de loi Pons, est une loi française qui offrait des avantages fiscaux pour l’investissement immobilier en Outre-mer. Elle proposait une réduction d’impôts équivalant à 45 % du prix d’achat pour les particuliers investissant dans un logement neuf dans les DOM-TOM et s’engageant à le louer pendant au moins six ans. Cette loi a depuis été remplacée par plusieurs autres législations telles que la loi Paul, la loi Girardin, la loi Scellier Outre-mer, et la loi Duflot Outre-mer.

Chaque remplacement a apporté de nouvelles dispositions. La loi Paul, par exemple, offrait également des avantages fiscaux pour l’achat de biens neufs dans les DOM-TOM, tandis que la loi Girardin, instaurée depuis le 21 juillet 2003, se distingue par ses deux régimes fiscaux différents, tout en conservant certaines caractéristiques de la loi Pons.

La loi Scrivener, qui comprend deux textes législatifs distincts (loi n° 78-22 du 10 janvier 1978 et loi n° 79-596 du 13 juillet 1979), se focalise sur la protection et l’information des consommateurs en matière de produits, services, et opérations de crédit. Cette législation est primordiale dans le secteur du crédit en France, car elle garantit que l’emprunteur reçoive des informations complètes et transparentes sur les conditions du crédit avant de s’engager. Elle oblige les banques et les établissements de crédit à fournir des détails essentiels sur l’offre de crédit et à accorder un délai de réflexion adéquat aux demandeurs de crédit. Cela leur permet de comparer différentes offres, d’évaluer les implications d’un engagement et de prendre une décision éclairée.

Dans le domaine immobilier, le terme « lot » désigne une portion distincte d’un bien plus vaste. Cela peut être une parcelle de terrain allouée à la construction d’une maison ou d’un bâtiment. Sur le plan juridique, le lot représente également la part attribuée à un copartageant ou un cohéritier lors du partage d’un bien en indivision ou lors d’une procédure de liquidation. La valeur du lot est censée refléter équitablement les droits de chaque bénéficiaire dans le bien partagé, assurant ainsi une répartition juste des actifs.

Le lotissement fait référence à la subdivision d’un terrain en plusieurs parcelles, généralement dans le but de vendre ces parcelles pour la construction de logements. Cela implique la création d’une unité foncière comprenant plusieurs lots distincts. Chaque lot dans un lotissement est un espace défini, prêt à construire, viabilisé et connecté aux réseaux nécessaires, comme l’eau, l’électricité, et les voies d’accès. Ces terrains sont ensuite vendus à des acquéreurs désirant y construire des habitations.

Le propriétaire d’un lot dans un lotissement (coloti) a des responsabilités spécifiques, notamment en ce qui concerne l’entretien et la gestion des espaces et équipements communs. Pour encadrer ces responsabilités, le vendeur ou le promoteur du lotissement (lotisseur) établit généralement un cahier des charges et peut mettre en place un statut d’association syndicale, régissant les relations entre les différents colotis.

Le loyer est la somme versée par un locataire en échange du droit d’usage et de la jouissance d’un bien, meuble ou immobilier, pour une période déterminée. Ce paiement est effectué au propriétaire du bien en tant que contrepartie financière de la location.

Le paiement du loyer peut se faire mensuellement, comme dans le cas d’une location résidentielle, ou en une seule fois, comme pour une location de vacances. Selon la loi du 6 juillet 1989, le propriétaire est autorisé à augmenter le loyer chaque année, à l’anniversaire de la signature du contrat. Cette augmentation doit cependant être basée sur l’Indice de Référence des Loyers (IRL), garantissant ainsi une augmentation équitable et conforme à la législation.

La mainlevée est un acte juridique permettant à un bien immobilier d’être libéré de toute contrainte, telle qu’une hypothèque, une opposition, ou une saisie. Cette procédure est essentielle pour vendre un bien immobilier hypothéqué sans entrave, la rendant ainsi disponible pour une transaction libre et dégagée de tout obstacle juridique.

La mainlevée est utilisée pour annuler une inscription hypothécaire, une saisie-attribution, ou toute autre mesure conservatoire ou d’exécution contre un bien, généralement après que le propriétaire ait remboursé les dettes concernées. Elle peut également intervenir automatiquement à l’expiration de la période d’inscription hypothécaire définie par la loi, libérant ainsi le bien de ses obligations légales sans démarche supplémentaire.

Le maître d’œuvre est l’entité, qu’elle soit une personne physique ou morale, responsable de la gestion opérationnelle d’un projet de construction. Cette fonction peut être assurée par un architecte, un technicien du bâtiment, ou un bureau d’études spécialisé.

Le rôle du maître d’œuvre inclut la conception des plans, la participation à la sélection et à la contractualisation avec les entreprises de construction, l’organisation et la supervision des travaux, ainsi que la coordination des différents intervenants du projet. Il joue également un rôle clé dans l’assistance au maître d’ouvrage (le commanditaire du projet) pour la réception des travaux et le règlement des comptes avec les entrepreneurs et artisans impliqués. Sa présence garantit le bon déroulement du projet, de la conception à la réalisation finale.

Le maître d’ouvrage est la personne ou l’entité, physique ou morale, pour qui un projet de construction immobilier est réalisé. Ce terme désigne le commanditaire et l’utilisateur final du projet, celui qui initie et finance les travaux.

Le maître d’ouvrage a la responsabilité de définir les objectifs du projet, d’établir le budget, de planifier les différentes étapes et de respecter les délais de réalisation. En tant que principal responsable du projet, il assure la liaison entre les différentes parties prenantes, telles que les architectes, les entrepreneurs et les différents corps de métier. Le maître d’ouvrage peut représenter divers types de clients, allant des établissements publics, comme les écoles, aux sociétés civiles immobilières (SCI) et aux particuliers désirant construire leur propre maison.

La malfaçon désigne un défaut dans la construction ou la rénovation d’un ouvrage, résultant d’une exécution incorrecte ou de l’utilisation de matériaux de mauvaise qualité. Cette défectuosité doit être identifiée et enregistrée par le maître d’ouvrage lors de la réception des travaux.

Il est important de noter que les constructeurs sont tenus de souscrire une assurance responsabilité civile décennale avant le début des travaux, conformément à l’article L. 241-1 du Code des assurances. Cette mesure, encadrée par la loi Spinetta du 4 janvier 1978, inclut deux assurances obligatoires : l’assurance dommages-ouvrage et l’assurance de responsabilité civile décennale. Ces assurances couvrent les dommages liés aux malfaçons pour une période de dix ans à compter de la réception des travaux, offrant une garantie supplémentaire au maître d’ouvrage.

Pour mieux protéger les vendeurs et les acheteurs dans le domaine de l’immobilier, la législation française a mis en place plusieurs lois clés. Voici cinq lois emblématiques qui ont un impact significatif sur votre crédit immobilier:

  • Loi Hoguet: Adoptée en 1970, cette loi réglemente l’exercice des agents immobiliers, imposant des obligations comme l’affichage du montant des prestations, la souscription à une assurance de responsabilité civile, et la possession d’une carte professionnelle.
  • Loi Alur: Promulguée en 2014, elle étend les obligations de la loi Hoguet aux syndicats de copropriétés et introduit des mesures telles que l’encadrement des loyers dans certaines zones et la réduction du délai de préavis pour les locataires.
  • Loi Elan: Cette loi de 2018 vise à faciliter l’accès au logement et à simplifier la construction de logements neufs. Elle apporte plusieurs changements, comme la généralisation de la garantie Visale aux étudiants et la simplification des procédures de réquisition des locaux vacants.
  • Loi Pinel: Introduite en 2015 et prolongée en 2018, cette loi encourage l’investissement locatif à travers un système de défiscalisation. Elle s’applique à des logements situés dans des zones tendues, offrant une réduction d’impôt proportionnelle à la durée de location du bien.

Ces lois jouent un rôle crucial dans la régulation du marché immobilier, offrant des protections et des avantages aux différents acteurs du secteur.

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