Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

Rachat de son crédit conso ou renégociation de son prêt – Que choisir ?

Les modes de consommation actuels nécessitent parfois de recourir à d’importants financements. Les particuliers font donc souvent appel aux crédits à la consommation pour pouvoir assurer leurs dépenses. Cependant, cette solution comporte le risque de mener à l’endettement ou au surendettement. Lorsque cela se produit, le rachat de crédit est une alternative particulièrement intéressante. Il permet de retrouver une marge financière en prolongeant la durée du prêt, tout en diminuant le montant de la mensualité. Vaut-il mieux opter pour le rachat de crédit à la consommation ou une renégociation de prêt pour rétablir ses finances ? Comment choisir la meilleure option ? Découvrez nos conseils sur ce dilemme dans l’article suivant.

Aujourd’hui, de nombreux emprunteurs importants souhaitent se lancer dans le regroupement de crédit. Cet engouement s’explique par le fait que cette opération bancaire offre de nombreux avantages intéressants. Selon les sondages, avec un rachat de crédit, l’emprunteur peut économiser plusieurs milliers d’euros sur le capital à rembourser. C’est tout à fait possible si le contrat est orienté sur la durée de l’emprunt. De plus, les taux d’intérêt sur le crédit à la consommation sont aujourd’hui beaucoup plus attractifs. Ceci est notamment dû à une nouvelle politique de la Banque Centrale européenne qui propose des taux d’emprunt à 0% pour les banques françaises.

Il est recommandé de vous informer sur le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) avant de vous lancer dans un regroupement de votre crédit à la consommation. Notez toutefois que la hausse des taux est généralement compensée par une forte concurrence sur le marché entre les différentes banques françaises. Vous pouvez ainsi profiter d’un meilleur taux, en faisant preuve d’une certaine diligence dans vos recherches.

Pour obtenir un taux de crédit plus avantageux, la comparaison demeure le point clé. Comparer les taux de crédit de plusieurs organismes bancaires est la première étape à accomplir, puis réaliser des simulations sur divers sites internet. Ensuite, passez à l’étape de la renégociation de votre crédit à la consommation ou immobilier. Cette renégociation s’effectue à partir des différentes propositions reçues pour entamer la négociation auprès de votre propre banque.

En cas de retour non satisfaisant de votre conseiller d’agence, il vous reste la solution du rachat de prêt par un des organismes qui vous aura proposé la meilleure offre de taux de crédit. Par ailleurs, il est souvent plus facile de renégocier son crédit dans une autre banque que la sienne. En effet, le concurrent peut être plus disposé à diminuer sa marge dans le but d’acquérir un client disposant d’épargne sur son compte bancaire, ou du moins pour profiter des versements de ses salaires.

Si la solution de renégociation de prêt actuelle dans le monde des crédits à la consommation et immobiliers semble idéale pour les emprunteurs, derrière cette option du rachat de crédit par une banque tierce existent des frais de pénalités à verser à la banque initiale qui a accordé le prêt. Ces frais s’élèvent généralement à environ 3 % du capital restant à rembourser. Autre frais à intégrer dans le rachat du crédit : les frais du fonds de garantie. Il est donc important de noter que cette opération n’est pas toujours la plus avantageuse pour les emprunteurs en fin de crédit, lorsque les pénalités et les frais du fonds de garantie sont élevés.

La renégociation de prêt s’effectue directement auprès de votre banque, qui a initialement établi votre contrat de crédit. Présentez votre situation à votre conseiller bancaire qui pourra vous proposer des alternatives pour réviser vos échéances. Contrairement à un rachat de crédit, vous n’avez pas une totale liberté pour gérer les nouvelles conditions de remboursement de l’emprunt. L’avantage est que vous n’aurez pas à entreprendre de nouvelles démarches pour la souscription d’un nouvel emprunt. C’est donc plus simple et plus rapide.

Comme expliqué précédemment, pour renégocier son crédit à la consommation ou immobilier, il convient de demander des offres à la concurrence. Cela sera un argument décisif dans les discussions avec la banque initiale du prêt. Pour que la demande soit efficace, certains éléments seront demandés pour répondre à la demande de rachat de crédit par un autre organisme financier. Parmi les documents à fournir, il y aura le « Tableau d’amortissement du crédit » à racheter. C’est à partir de ce document que le nouvel organisme financier pourra estimer le capital restant dû ainsi que le montant des frais de pénalités de remboursement anticipé.

Si l’emprunteur opte pour un rachat de prêt par un autre organisme financier, l’estimation réalisée par celui-ci devra être détaillée pour établir le rachat de crédit. Cette nouvelle banque demandera à son nouveau client d’obtenir auprès de sa banque d’origine, qui a accordé le crédit, une « Attestation de remboursement anticipé » à la date choisie en accord avec son client pour effectuer la reprise du prêt. C’est cette « Attestation de remboursement anticipé » qui déterminera précisément les pénalités et frais à verser et le capital restant dû. Ce document permettra alors d’établir le montant exact du nouveau crédit.

Lors de la comparaison et de l’étude des diverses offres des banques, en plus de vérifier le taux du crédit, il est nécessaire de comparer aussi le TEG. Celui-ci prend également en compte les différentes garanties ainsi que les assurances. Il est recommandé d’étudier précisément le « Tableau d’amortissement » pour s’assurer que les premières mensualités ne se résument pas à rembourser seulement les intérêts du nouveau prêt mais qu’elles remboursent également une part du capital.

N’hésitez pas à négocier aussi le montant des diverses assurances emprunteur : assurances décès, invalidité, chômage. De même, il est possible de négocier les montants de frais de pénalités de remboursement anticipé, sachant qu’en vertu de la loi sur la Consommation, dite loi Hamon, en vigueur depuis le 26 juillet 2014, les particuliers ayant souscrit un prêt à la consommation ou immobilier auprès d’une banque depuis cette date ont le droit de changer leur assurance emprunteur jusqu’à douze mois après la signature de leur contrat de prêt. La possibilité de réaliser des économies en faisant appel à cette solution est réelle. Il ne faut donc pas négliger cette opération si vous remplissez les critères d’acceptation et que votre situation financière l’exige.

Cette solution financière s’adresse notamment aux emprunteurs ayant souscrit plus de 2 prêts et qui sont en difficulté pour rembourser les mensualités de leurs crédits. Ce problème pourrait survenir d’un imprévu de la vie ou d’autres causes. Tel est le cas de la mauvaise gestion de leur finance, la faillite de leur investissement, un recours excessif à l’emprunt, etc. Quelle que soit la cause de ce risque d’insolvabilité, ces emprunteurs devraient chercher une sortie d’endettement afin d’éviter la poursuite judiciaire des créanciers. Et entre la renégociation de son prêt et le rachat, la deuxième solution est généralement plus accessible. Le mécanisme du rachat de prêt, également appelé consolidation de dettes ou restructuration de prêt, est simple.

Un établissement bancaire concurrent rachète et regroupe l’ensemble ou une partie des crédits en cours du souscripteur. Tous les prêts peuvent être inclus dans ce dossier. Toutefois, il faut être vigilant lors de l’inclusion du prêt à taux zéro. Les autres dettes comme les découverts bancaires, les taxes foncières non réglées, les factures sociales peuvent également être intégrées dans ce montage. L’objectif de ce regroupement de dettes est de permettre à l’emprunteur de bénéficier d’un prêt avec une unique charge mensuelle adaptée à ses revenus et une extension de la durée du crédit. Le taux d’intérêt est renégocié pour lui permettre de réaliser des économies.

Lors de cette opération, l’établissement financier pourrait aussi accepter d’accorder une enveloppe supplémentaire appelée « trésorerie » à l’emprunteur. Cette liquidité, plafonnée à 15 % de la valeur du rachat, a l’avantage de ne pas augmenter l’endettement du souscripteur. En effet, son remboursement sera étalé dans le temps et intégré dans la mensualité réduite. Avant de se lancer dans cette restructuration de prêt, il est vivement recommandé de réaliser une simulation. Ce service gratuit est accessible en haut de ce site. Cet outil aide les emprunteurs à se faire une idée du coût de cette opération et à obtenir une ou plusieurs offres de rachat si leur projet est viable.

Un rachat de crédit présente divers avantages pour un emprunteur, par exemple :

  • Optimiser sa situation financière,
  • Réduire le montant des remboursements mensuels,
  • Réaliser un nouveau projet en ajoutant une trésorerie supplémentaire,
  • Profiter d’un taux d’intérêt plus bas, etc.

L’emprunteur, s’il est expérimenté en finances et opérations bancaires, peut lui-même faire les démarches pour la demande d’un rachat de crédit. Sinon, il peut être accompagné par un courtier pour que son dossier soit parfaitement construit. En plus d’un dossier bien ficelé, l’emprunteur peut bénéficier d’un gain de temps et de la confiance de la part de l’établissement bancaire concurrent, partenaire du courtier.

Pour qu’une demande de rachat de crédit soit recevable, acceptable, fiable et complète, il faut suivre certaines règles d’or. Il faut noter que les établissements de financement ont pour objectif premier d’analyser la situation de l’emprunteur à travers la lecture du dossier. En cas de manque de documents essentiels, le dossier risque d’être rejeté sans même subir l’analyse des experts. Dès le dépôt du dossier, les documents à présenter sont :

  • Un justificatif d’état civil (copie de la carte d’identité ou du passeport) ;
  • Un document sur la situation familiale (contrat de mariage, convention de PACS, jugement de divorce…) ;
  • Un justificatif de la situation professionnelle (copie du contrat de travail ou attestation de l’employeur datant de moins d’un mois) ;
  • Un document sur les revenus (3 derniers bulletins de salaire ou 3 derniers bilans pour les TNS, dernier avis d’imposition, justificatifs de revenus complémentaires, etc.) ;
  • Justificatif du lieu de résidence (justificatif de domicile type facture de gaz ou d’électricité, ou attestation d’hébergement ; taxe d’habitation ou taxe foncière selon que l’emprunteur est locataire ou propriétaire d’un bien immobilier) ;
  • Documents officiels relatifs au budget (relevés de compte, toute offre de crédit conso ou offre de prêt immobilier en cours et son tableau d’amortissement, quittance de loyer si locataire…) ;
  • Documents justificatifs du patrimoine (titre de propriété, attestation d’assurance habitation et estimation récente du bien immobilier si propriétaire, relevés d’épargne, relevé de situation d’assurance-vie…).

C’est à la suite du contrôle du dossier que l’établissement commence l’analyse, par exemple, le calcul du reste à vivre, du taux d’endettement, des garanties, etc. Il est tout à fait possible que l’établissement de financement exige d’autres documents justificatifs, selon le cas.

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