Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

Comment réaliser un rachat de crédit entre particuliers ?

Le rachat de crédit entre particuliers consiste à regrouper plusieurs crédits en un seul entre des individus. Ces crédits peuvent inclure des prêts immobiliers, des crédits travaux, des prêts renouvelables ou autres, à condition qu’il y ait au moins deux dettes à consolider. Cette approche financière présente l’avantage d’éviter le recours à une institution bancaire, avec ses conditions souvent strictes. Comment mettre en œuvre cette stratégie de financement et quels sont les écueils à éviter ? Vous trouverez les réponses dans l’article suivant.

Lorsque des événements imprévus surviennent, tels que le chômage, une baisse de revenu, un divorce ou une maladie, les emprunteurs peuvent se retrouver dans l’incapacité de rembourser leurs prêts bancaires. Cette situation peut entraîner des rejets de prélèvements et éventuellement une inscription au Fichier des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP), rendant difficile l’accès à un rachat de crédit bancaire traditionnel.

Fonctionnement et modalités

Le rachat de crédit entre particuliers émerge alors comme une solution alternative. Son principe est similaire à celui du regroupement de dettes bancaires, avec un crédit adapté au plafond du taux d’usure. Toutefois, lorsque le montant du prêt dépasse 760 euros, un contrat doit être rédigé. Celui-ci peut prendre la forme d’un contrat privé, définissant le montant, la durée et les intérêts du crédit, ou d’un contrat notarié.

Frais et obligations fiscales

Dans le cas d’un contrat notarié, des frais notariés ainsi que des frais d’enregistrement auprès des services fiscaux sont à prévoir. De plus, le prêteur et l’emprunteur doivent déclarer le prêt ainsi que les intérêts générés aux autorités fiscales, conformément à la législation en vigueur.

Modalités et formalités

Lorsqu’un prêt est accordé entre proches, les parties doivent convenir du montant du financement, du taux d’intérêt et des modalités de remboursement. Ces accords sont généralement scellés par une reconnaissance de dette, qui est ensuite déposée aux services fiscaux et entraîne des frais d’enregistrement modérés. Une fois les termes négociés, le prêteur remet les fonds à l’emprunteur, qui s’engage ensuite à les rembourser dans le cadre du rachat de crédit.

Limitations et considérations

Il convient de noter que cette approche est généralement limitée aux montants de prêt peu élevés. De plus, comme pour toute transaction financière, il est essentiel de faire preuve de vigilance et de recourir uniquement à des plateformes de financement participatif établies, plutôt qu’à des annonces en ligne. En outre, bien que cette option puisse être attractive pour certains, elle peut ne pas convenir à tous les emprunteurs en raison de ses spécificités et des relations personnelles impliquées.

Cette approche s’adresse à toute personne majeure. Pour bénéficier d’un rachat de crédit entre particuliers, l’emprunteur peut se tourner vers une plateforme de crowdlending. Ces plateformes permettent à des prêteurs privés de prêter de l’argent à des particuliers ou à des entreprises. Parmi les exemples de plateformes, on peut citer Finsquare, Wiseed, Lendix, etc. Bien que la plupart de ces plateformes prêtent principalement à des start-ups, quelques-unes, comme Prêt d’Union, Kiva, Babyloan…, offrent des prêts aux particuliers. Dans ce cas, le prêteur privé agit comme l’établissement prêteur, accordant un prêt à un taux généralement compris entre 7 % et 10 %. Il peut également demander des justificatifs d’identité, de domicile et les derniers bulletins de paie de l’emprunteur.

Les avantages

Cette solution offre à l’emprunteur la possibilité d’obtenir un financement, même s’il ne répond pas aux critères des banques traditionnelles. Quant au prêteur particulier, il peut bénéficier de taux d’intérêt allant de 3 % à 6 %. Ainsi, les emprunteurs peuvent obtenir des taux d’intérêt plus avantageux que ceux offerts par les comptes d’épargne peu performants. De plus, obtenir un financement via cette méthode est souvent plus rapide que par le biais d’un rachat de crédit bancaire.

Informations sur les plateformes de crowdlending

Pour effectuer une telle opération sur une plateforme de crowdlending, le particulier soumet sa demande de crédit sur le site, en fournissant des informations telles que le montant du financement nécessaire, ses ressources financières, sa situation professionnelle, etc. Il remplit ensuite un formulaire en ligne et peut parfois simuler le crédit pour estimer le montant des mensualités en fonction de la durée du prêt. La demande est ensuite envoyée par courrier électronique aux prêteurs inscrits sur la plateforme.

Remarques pour les emprunteurs particuliers

Si un prêteur est intéressé, il valide la reconnaissance de dette. L’emprunteur doit alors imprimer ce document en deux exemplaires, en signer chacun et en conserver un, tout en envoyant l’autre au prêteur. Il convient de noter que certaines plateformes de crowdlending sont aussi exigeantes que les banques en matière de solvabilité de l’emprunteur, ne prêtant qu’aux particuliers jugés solvables. De plus, la durée des prêts sur la plupart de ces plateformes est souvent limitée (moins de 5 ans).

Remarques pour les prêteurs particuliers

Pour les particuliers souhaitant investir dans le rachat de crédit en tant que prêteur, la première condition est d’être majeur. De plus, il est nécessaire de ne pas avoir prêté d’argent auparavant. Il est également recommandé d’ouvrir un compte dédié alimenté par ses revenus pour constituer un fonds. Sur certaines plateformes, il est possible de diversifier son investissement plutôt que de le placer sur un prêt spécifique, ce qui permet de réduire les risques d’insolvabilité de l’emprunteur.

Étant donné que le financement entre particuliers est limité en termes de montant, cela peut être frustrant pour un emprunteur ayant besoin d’une somme plus importante. Dans ce cas, il existe d’autres solutions à envisager. Par exemple, l’emprunteur peut mettre en gage des biens de valeur tels que des bijoux en or ou en diamant, des instruments de musique de marque, etc. Il peut également opter pour la vente à réméré de son bien immobilier s’il en est propriétaire. Cette méthode lui permettrait d’obtenir des liquidités pour honorer ses mensualités. Elle devient particulièrement intéressante si l’emprunteur peut anticiper une entrée d’argent qui lui permettrait de racheter son bien dans le cadre du réméré.

Les institutions financières, en particulier les banques, ont été parmi les premières à proposer le rachat de crédit. Cette pratique, bien que désormais répandue, tire son origine des pays anglo-saxons. Le processus de consolidation des dettes offert par les banques est similaire à celui proposé par les particuliers. Cependant, il peut entraîner des frais de remboursement anticipé ainsi qu’une exigence d’assurance emprunteur. De plus, les taux d’intérêt doivent respecter les limites imposées par les autorités financières, telles que la Banque de France.

Encadrement légal et contraintes spécifiques

Il est crucial de souligner que le rachat de crédit proposé par les banques est strictement encadré par la loi. Par exemple, si l’emprunteur est locataire, les dettes pouvant être regroupées ne doivent pas dépasser 100 000 euros, avec une durée de remboursement maximale de 12 ans. En revanche, pour un propriétaire, la restructuration de prêts immobiliers et de crédits à la consommation ne peut dépasser 200 000 euros sans garantie, avec une durée d’amortissement limitée à 15 ans.

Avantages et options supplémentaires

Outre la consolidation des dettes, les banques peuvent également accorder une réserve d’argent supplémentaire, souvent appelée « trésorerie« , dans le cadre du rachat de crédit. Cette somme est destinée à des projets personnels ou à des besoins spécifiques du souscripteur. Cependant, il convient de noter que cette option est soumise à des conditions et des limites définies par l’institution financière.

Évaluation et simulation

Pour évaluer le coût et la faisabilité d’un rachat de crédit, l’emprunteur peut utiliser des simulateurs en ligne. Après avoir fourni les informations nécessaires, il reçoit une estimation de la faisabilité de son projet. Ensuite, s’il est jugé réalisable, il peut obtenir une ou plusieurs offres de rachat de prêt adaptées à ses besoins et à ses contraintes budgétaires, sans aucun engagement. L’utilisation de ces outils de simulation est sans risque et peut être extrêmement utile pour prendre une décision éclairée.

Pour refinancer votre emprunt, vous avez également la possibilité de vous tourner vers des investisseurs privés ou des particuliers. Ces derniers peuvent vous avancer la totalité du montant de votre ancien prêt. Cette démarche est réglementée et présente certains avantages.

Plus rapide et plus simple que les démarches auprès des banques

Le rachat de crédit entre particuliers est généralement plus simple et plus rapide que les demandes auprès des banques. Convaincre des investisseurs peut être plus facile que convaincre des établissements de prêt, surtout si vous êtes exclu des services bancaires. Sur les plateformes spécialisées mettant en relation investisseurs et emprunteurs, vous trouverez facilement des personnes prêtes à vous avancer la somme dont vous avez besoin. Cette démarche peut également vous permettre d’éviter les pénalités de remboursement anticipé souvent imposées par les banques.
La norme selon laquelle seuls les crédits réglés à plus de 60 % sont éligibles au rachat de crédit n’est pas en vigueur avec les investisseurs privés, ce qui peut être avantageux pour les emprunteurs connaissant des changements soudains de situation financière.

Un contrat de rachat de crédit est obligatoire

Cependant, il est important de noter que pour effectuer un rachat de crédit de ce type, un contrat de rachat de crédit doit être établi et signé. Ce contrat doit détailler les modalités de remboursement de l’emprunt, y compris les mensualités et les modalités de paiement, ainsi que les garanties offertes par l’emprunteur. Il est recommandé que ce contrat soit en deux exemplaires originaux et qu’il soit enregistré auprès d’un notaire pour assurer sa validité légale.

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