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Glossaire du financement immobilier – Garantie de remboursement

La garantie de bon fonctionnement, aussi appelée garantie biennale, est essentielle dans le domaine de la construction et de la rénovation immobilière. Elle concerne les défauts, dysfonctionnements, dommages ou désordres affectant les équipements dissociables de la structure principale du bâtiment. Cette garantie s’applique lorsque la réparation ou le remplacement de l’équipement défectueux n’impacte pas la solidité ou l’intégrité structurelle du bâtiment et ne rend pas son utilisation impossible.

Cette garantie est fournie par les professionnels liés par un contrat de louage d’ouvrage, tels que les architectes, constructeurs, techniciens, ainsi que les entrepreneurs ou promoteurs vendant un logement. Elle est effective pour une durée de deux ans dès la réception des travaux, protégeant ainsi l’acheteur contre d’éventuels vices cachés dans les équipements.

La garantie de livraison est une assurance obligatoire dans le cadre de la construction de maisons individuelles. Elle assure contre les risques de mauvaise exécution ou d’inachèvement des travaux par le constructeur. Cette garantie garantit que la construction de l’habitation sera réalisée conformément aux conditions de prix et de délais préalablement définis dans le contrat.

Souscrite par le constructeur ou l’entrepreneur auprès d’une banque, d’un établissement de crédit ou d’une compagnie d’assurance, cette garantie est activée en cas de défaillance de ces derniers. L’organisme garant peut alors intervenir, soit en mettant en demeure le constructeur initial, soit en désignant un autre professionnel pour achever les travaux. Elle prend effet dès le début des travaux et reste valide jusqu’à la réception des travaux, assurant ainsi une protection complète au maître d’ouvrage.

La garantie de parfait achèvement, prévue à l’article 1792-6 alinéa 2 du Code civil, est une protection cruciale dans le secteur de la construction. Elle couvre les défauts de conformité, malfaçons, et les désordres mentionnés dans le procès-verbal de réception des travaux ou apparus dans l’année qui suit. Cette garantie implique que si de tels dommages surviennent, le constructeur est tenu de les réparer sans frais supplémentaires pour l’acquéreur. Elle s’étend aux travaux majeurs comme les gros œuvres et aux finitions détaillées telles que la pose de carrelage.

La garantie de remboursement, obligatoire pour les promoteurs et constructeurs de maisons individuelles, assure le remboursement des acomptes versés par l’acquéreur ou le maître de l’ouvrage en cas de non-exécution du contrat de construction. Cette garantie est déclenchée dans plusieurs situations : si l’acquéreur se rétracte dans le délai légal de 7 jours après réception du contrat, en cas de non-réalisation des conditions suspensives mentionnées dans le Contrat de construction de maison individuelle (CCMI), ou si le chantier n’est pas ouvert à la date convenue. Elle constitue une protection financière essentielle pour les acquéreurs.

La garantie de revente est une assurance destinée aux acheteurs immobiliers pour les protéger contre une éventuelle moins-value lors de la revente de leur bien. Cette garantie assure le remboursement des frais jusqu’à concurrence du prix d’achat en cas de revente à perte. Elle est particulièrement pertinente dans les situations où la revente du bien doit se faire de manière précipitée, typiquement dans les 5 à 10 ans suivant son acquisition. Des circonstances spécifiques telles que la perte d’emploi, le divorce, le décès accidentel, la mutation professionnelle ou la perte d’autonomie peuvent déclencher cette garantie. Pour les investisseurs immobiliers, cette garantie est prisée pour la sécurité financière qu’elle offre.

La garantie décennale, énoncée à l’article 1792-4-1 du Code civil, est conçue pour couvrir les dommages compromettant la solidité du bâtiment ou rendant ses équipements indissociables inadaptés à leur usage. Cette garantie englobe les problèmes majeurs tels que les fissures importantes dans les murs, les défauts d’étanchéité, ou les malfaçons affectant la toiture.

D’une validité de 10 ans après la réception des travaux, la garantie décennale est transmise automatiquement en cas de changement de propriétaire. Tous les professionnels impliqués (constructeurs, architectes, techniciens) doivent souscrire à une assurance de responsabilité décennale. Cette obligation découle de la loi Spinetta du 4 janvier 1978, qui établit un régime de garantie basé sur la responsabilité des constructeurs.

La garantie extrinsèque, souvent mise en place dans le cadre de projets immobiliers, implique l’intervention d’un tiers extérieur, tel qu’une compagnie d’assurance, une banque ou un établissement financier. Ce tiers garantit l’achèvement du projet immobilier en faveur de l’acquéreur. En cas de défaillance du promoteur, du lotisseur ou du constructeur, le tiers garant est tenu de fournir les fonds nécessaires à la finalisation de la construction. Cette garantie, souscrite sous la forme d’un cautionnement solidaire, requiert le paiement d’une prime unique, dont le coût varie entre 0,30 % et 1 % du chiffre d’affaires total de l’opération, toutes taxes comprises.

La garantie intrinsèque représente l’engagement du constructeur à achever un projet immobilier en utilisant ses propres ressources et moyens financiers. Historiquement partie intégrante de la garantie d’achèvement, la réglementation sur la garantie intrinsèque a été modifiée à plusieurs reprises. Depuis le 1er janvier 2015, dans le cadre de la Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA), la garantie intrinsèque n’est plus valide pour les opérations de promotion immobilière, étant remplacée par la garantie extrinsèque. À la suite de ces changements législatifs, les vendeurs de projets nécessitant un permis de construire doivent désormais souscrire une garantie financière d’achèvement ou de remboursement, fournissant une attestation d’achèvement des travaux à leur organisme garant et au notaire.

Une habitation principale est un logement qui est occupé de manière habituelle et effective par un individu ou un ménage. Cette notion a une importance capitale sur le plan fiscal et juridique, car elle constitue la domiciliation officielle de l’individu. Elle joue un rôle déterminant dans le calcul de certains impôts et taxes. Conformément à la loi du 6 Juillet 1989, pour être considérée comme telle, la résidence principale doit être occupée au moins huit mois par an.

Cette habitation devient principale quand elle représente le centre des intérêts personnels, matériels et professionnels de la personne et de sa famille. Elle se distingue d’une résidence secondaire qui est un logement utilisé occasionnellement ou pour les loisirs.

Un héritier réservataire est un héritier légalement protégé qui ne peut être exclu de la succession en raison de son lien familial avec le défunt. Selon l’article 912 du Code civil, une part de la succession, nommée réserve héréditaire, est spécifiquement réservée à ces héritiers.

Les héritiers réservataires incluent principalement les enfants du défunt et, en leur absence, les petits-enfants. Si le défunt n’a ni enfants ni petits-enfants, le conjoint légalement marié devient l’héritier réservataire. Ces individus ont droit à une part définie du patrimoine du défunt, et toute disposition testamentaire contraire à cette règle peut être annulée. En absence d’héritiers réservataires, le testateur peut librement disposer de son patrimoine par testament.

L’achat d’une résidence secondaire représente un investissement important et nécessite une approche financière différente de celle de la résidence principale. En effet, les prêts aidés tels que le prêt à taux zéro, le prêt à l’accession sociale, et le prêt conventionné ne sont disponibles que pour l’achat d’une résidence principale​​. Les acquéreurs se tournent donc vers des prêts immobiliers classiques pour financer l’achat d’une résidence secondaire. Cependant, il est important de considérer les coûts supplémentaires et le taux d’endettement, surtout si un prêt immobilier est déjà en cours sur la résidence principale.

Le crédit proprement dit
Pour l’achat d’une résidence secondaire, il est possible d’obtenir un crédit hypothécaire, notamment si l’acquéreur dispose déjà d’un bien immobilier et peut fournir un apport personnel significatif. Les banques demandent généralement aux acquéreurs de résidences secondaires de disposer d’au moins 10 % du prix de vente comme apport, avec un apport plus important pouvant conduire à un taux de crédit plus attractif. Les taux d’intérêt sont en augmentation, avec une moyenne de 3,80% sur 20 ans en juillet 2023.

L’emprunteur a également la possibilité de choisir l’organisme qui assurera son prêt grâce à la délégation d’assurance, ce qui peut permettre d’économiser jusqu’à 50 % du prix de l’assurance. Cependant, il est important de garder à l’esprit que l’achat d’une résidence secondaire augmente le taux d’endettement du ménage, et les banques veillent à ce que les emprunteurs ne dépassent pas un taux d’endettement de 35 % tous prêts confondus.

Bien faire attention aux taux d’endettement
En cas de risque de surendettement, le rachat de crédit immobilier est une solution envisageable pour financer l’achat d’une résidence secondaire. Cette option permet de regrouper tous les crédits en cours, y compris le projet de résidence secondaire, en un prêt unique avec une mensualité unique et une durée de remboursement prolongée.

Pour équilibrer le budget, certains acquéreurs optent pour l’autofinancement de leur résidence secondaire en la mettant en location, souvent saisonnière. Ce choix permet d’utiliser les loyers perçus pour rembourser le crédit, bien que les revenus tirés de la location soient imposables.

En résumé, l’achat d’une résidence secondaire en 2023 nécessite une planification financière rigoureuse, compte tenu du contexte économique actuel et des restrictions bancaires sur ce type de financement.

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