Le changement de situation professionnelle, une promotion ou une dégradation de revenu, peut changer la situation personnelle d’un emprunteur. En cas de difficulté, surtout lorsque les crédits conso s’accumulent avec des taux exorbitants, il est envisageable de les regrouper et intégrer également le ou les crédits immo.
Le principal élément à observer est la capacité d’emprunt de l’emprunteur. Il faut faire un état de lieux du budget. Il faut constater toutes les sorties d’argent et relever les postes de dépenses récurrentes.
L’élément suivant est de se fixer un objectif. Réaliser un rachat de crédit sans objectif risque d’amener l’emprunteur dans de difficultés financières plus tard. Avec un objectif clair, il sera plus facile de présenter la demande de rachat de crédit à un établissement financier. Comme objectif, il peut s’agir d’un équilibre financier, d’un nouveau projet, d’un achat immobilier, d’une réalisation d’événement, etc.
Le troisième élément est de bien préparer le dossier de rachat de crédit. Il faut réunir toutes les pièces justificatives susceptibles de convaincre l’établissement bancaire, y compris : les derniers bulletins de salaire (3 derniers mois), les relevés de chaque compte bancaire, s’il y en a plusieurs. Il faut également fournir les tableaux d’amortissement des différents crédits à regrouper, et même les crédits à ne pas regrouper dans le rachat de crédit, les feuilles d’imposition, les pièces d’identité, etc.
Le coût d’un rachat de crédit n’est pas si facile à déterminer. Le calcul requiert une démarche dont l’emprunteur non initié n’arrivera pas à mener lui-même. L’emprunteur doit maîtriser un minimum de connaissance des pratiques et des formules pour pouvoir calculer et maîtriser les procédures. En cas d’incompétence technique de l’emprunteur, il peut faire appel à un intermédiaire spécialisé en rachat de crédit. En vertu de la loi MURCEF – Code de la Consommation L-321-2, l’analyse du dossier est gratuite chez un conseiller bancaire ou un courtier en crédit.
Un rachat de crédit, que ce soit un rachat de crédit immobilier ou un rachat de crédit à la consommation, engendre différents types de frais. Les frais varient selon la nature de l’opération et selon le montant des crédits à racheter.
Il y a des frais obligatoires pouvant être intégrés directement dans le calcul du coût de rachat de crédit. Il ne faut négliger les frais facultatifs pouvant être exclus du calcul. En tout cas, tous les frais doivent être considérés pour estimer l’intérêt du rachat de crédit.
Lorsqu’un établissement bancaire accepte une demande de rachat de crédit, il commence par racheter les crédits en cours. Cette étape peut impliquer le paiement des indemnités de remboursement anticipé, dont le montant est inférieur ou égal à 3% du capital restant dû, mais plafonné à l’équivalent de 6 mois d’intérêts sur le capital remboursé au taux moyen du crédit. Les autres frais du rachat de crédit sont les frais de dossier qui se situent entre 1% et 7% du montant total des crédits.
S’il s’agit d’un rachat de crédit hypothécaire, il y a les frais de notaire intégrés dans le montant global du rachat de crédit (taxe de publicité foncière 0,715% du montant, frais d’hypothèque 2%). Si l’emprunteur fait recours à une caution chez un organisme de cautionnement, la somme à régler en faveur de cet organisme est de 2% à 3% du montant. Au cas où une assurance est exigée, le coût se calcule sur la base du capital emprunté, c’est-à-dire sur l’ensemble des crédits rachetés, avec un taux entre 0,18% et 0,7%.
Ce ne sont pas tous les demandeurs de regroupement de leurs crédits conso avec un prêt Immo, qui vont obtenir nécessairement une réponse positive. Il existe certains critères d’éligibilité, surtout à propos de la capacité de rembourser du nouveau montant. Il arrive que l’emprunteur n’inclut qu’un seul crédit immobilier dans le regroupement de crédit pour plusieurs motifs, entre autres :
En effet, l’emprunteur aidé par un courtier spécialisé doit trouver les astuces pour regrouper ses crédits conso à taux d’intérêts élevés avec un ou 2 crédits immobiliers dont le montant dépasse nécessairement les 60% du montant total.
L’État soutient désormais tous les projets d’investissement immobilier afin de limiter les risques d’une crise du logement. C’est ainsi qu’est né le prêt conventionné. C’est un emprunt proposé par les banques, mais dont toute ou partie des taux seront plafonnées. Il est généralement destiné à l’achat d’un appartement ou d’une maison, mais ce peut être aussi un emprunt pour la construction ou pour la réalisation des travaux de rénovation dans une résidence principale. On parle d’un prêt conventionné, parce qu’il faut passer par une convention avec l’État pour être éligible à ce genre d’aide financière. Elle s’adresse généralement aux revenus modestes.
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