Avant de passer au choix et aux critères de choix de la banque pour faire un rachat de crédit, il faut tenir compte des critères de classement d’un rachat de crédit immobilier intéressant. Il convient aussi d’avoir un quid pour un rachat de crédit immobilier réalisée chez une banque concurrente.
Afin de pouvoir connaître si un rachat de crédit est intéressant, l’emprunteur doit utiliser un comparateur et simuler l’opération. Il doit prendre en compte le TAEG pour bien comparer les offres de rachat de crédit car, ce taux englobe tous les frais du crédit. L’emprunteur doit également comparer le coût du rachat de crédit avec le coût des crédits initiaux afin d’évaluer la rentabilité de l’opération. Pour qu’un rachat de crédit soit intéressant, la différence de taux doit être supérieure à 0,70%, par rapport au taux des anciens crédits. Une différence de 100 points de base est idéale, donc un taux de 2% au lieu de 3%. Il faut aussi que le capital restant dû soit estimé à 70.000€ minimum. Pour que le rachat de crédit soit intéressant, il faut que la durée restante du crédit soit supérieure à la durée écoulée. L’idéal est que l’on se trouve au premier tiers de la durée totale. Lorsqu’on fait le calcul, le coût du crédit actuel moins le coût du nouveau crédit doit être suffisant pour couvrir les frais de mise en place de la garantie, les autres frais administratifs et les pénalités de remboursement anticipé (correspondant à 6 mois d’intérêt).
Réaliser un rachat de crédit immobilier est relativement simple puisqu’il suffit de demander à une banque concurrente de racheter ses crédits en cours. L’emprunteur peut se rendre en agence ou bien faire une demande de rachat de crédit en ligne. Ces actions sont gratuites et sans engagement de part et d’autre. Choisir une banque concurrente pour faire racheter son crédit immobilier est une question pertinente. Le rachat de crédit auprès d’une autre banque est parfois un second choix, lorsque la banque initiale n’accepte pas la demande de renégociation du crédit immobilier. Les objectifs des deux opérations (renégociation et rachat) sont identiques, à savoir : réduire le montant des mensualités, redresser le reste à vivre, éviter le taux excessif d’endettement, réaliser un nouveau projet en ajoutant une trésorerie supplémentaire, etc. Seulement, la différence repose sur les procédures. La renégociation auprès de sa propre banque consiste à réaliser un avenant et à revoir les conditions de remboursement, tandis que le rachat de crédit auprès d’une banque concurrente est un nouveau contrat de crédit. Il s’agit ainsi d’un rachat par anticipation du crédit immobilier assorti éventuellement d’IRA et/ou de frais de garantie/frais d’hypothèque ou de cautionnement.
Dans la pratique, faire racheter son crédit immobilier débute par les démarches de comparaison des banques pour trouver la meilleure proposition. Réaliser un comparatif est essentiel pour trouver à coup sûr l’offre la plus intéressante. Avant de passer par cette action, le souscripteur doit préparer toutes les informations lui concernant et celles des crédits à faire racheter, voire les autres crédits en cours qui ne vont pas entrer dans le rachat. La transparence des informations est essentielle pour trouver la meilleure solution. L’emprunteur doit méditer sur plusieurs critères pour le choix de la banque à qui il va confier son rachat de crédit immobilier. Parmi ces critères, l’emprunteur va comparer : le TAEG annoncé, le montant des frais de dossier, la durée du rachat de crédit, le coût du rachat de crédit, les pénalités financières en cas de défaillance de remboursement ou en cas de remboursement anticipé, etc. Le simulateur en ligne est l’instrument pour aider le souscripteur à trouver la meilleure banque qui correspond à ses attentes et à ses objectifs. Si l’emprunteur n’en est pas capable techniquement, il doit s’adresser à un courtier spécialisé en rachat de crédit immobilier.
La responsabilité décennale s’applique aux artisans qui livrent un chantier de rénovation ou de construction. C’est un engagement qui, comme son nom l’indique, dure pendant 10 ans à compter de la date de livraison de la prestation. Durant ce laps de temps, l’artisan sera responsable des vices et des malfaçons constatés sur le bien et qui ne sera pas lié à l’exploitation de ce dernier. Afin de couvrir cette responsabilité, les artisans professionnels doivent d’ailleurs avoir une assurance décennale. Celle-ci prendra en charge les réparations, si besoin.
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