Les emprunteurs qui ont cumulé différents crédits et qui risquent un taux excessif d’endettement, peuvent trouver une solution adéquate pour diminuer le montant des mensualités, pour faciliter la gestion budgétaire, etc. En effet, le rachat de crédit est une solution envisageable pour tout emprunteur, sous certaines conditions. Zoom sur les avantages fiscaux liés à l’ancien crédit immo dans le cadre d’un rachat de crédit.
Le rachat de crédit immo ou conso représente une solution intéressante. Pourtant, quelques pièges sont à connaître. Il est possible de subir une perte d’avantages fiscaux. En effet, l’emprunteur qui veut réaliser un rachat de crédit se doit d’analyser l’opération dans sa globalité et ne doit pas se limiter seulement au fait de réduire le montant des mensualités. Il faut tenir compte des divers frais du rachat de crédit, les pénalités de remboursement anticipé, une prise d’hypothèque (s’il s’agit d’un rachat de crédit hypothécaire ). Le rachat de crédit peut inclure des crédits conso, y compris les dettes familiales, les retards d’impôts, les découverts bancaires, etc. Il peut également inclure un crédit ou des crédits conso avec un ou des crédits immo. A noter que la part du crédit immobilier dans le regroupement impacte sur le taux d’intérêt. Si le crédit immobilier représente 60% ou plus de la totalité du regroupement, le taux serait plus bas, contrairement à un regroupement dont le pourcentage des crédits conso dépasse 40% où le taux d’intérêt devient plus élevé. Tout emprunteur peut envisager de faire un rachat de crédit, mais il faut tenir compte de ces points essentiels.
Le crédit d’impôt représente la réduction du montant de l’impôt sur le revenu d’une personne physique ou morale accordée par l’Etat. Sinon, l’Etat rembourse directement la personne si le montant est inférieur à la réduction. Plus précisément, l’emprunteur est remboursé si le montant de la réduction dépasse la somme de l’imposition de l’emprunteur. Effectivement, la réduction d’impôt et des charges fiscales sur les intérêts d’un crédit immobilier est envisageable depuis 2007. La réduction varie entre 20% et 40% des intérêts payés par l’emprunteur, sous certaines conditions. Parmi ces conditions, les intérêts du nouveau crédit sont pris en compte dans la limite des intérêts affichés sur le tableau d‘amortissement initial. C’est-à-dire que le crédit d’impôt s’applique sur les intérêts du nouveau crédit dans la limite des intérêts du crédit initial. Autrement dit, l’emprunteur peut garder son crédit d’impôt en négociant son crédit ou en faisant racheter son crédit immobilier, tout en rappelant que la réduction sur les intérêts du rachat de crédit ne peut pas excéder la réduction sur les intérêts initiaux.
La réduction d’impôt est possible durant 7 années pour les logements neufs labellisés BBC 2005. Cette réduction est seulement possible durant 5 ans pour les autres cas. En effet, la réduction fiscale liée à un crédit immobilier suit le nouveau crédit dont le rachat de crédit. A noter que la réduction d’impôt est valable à l’endroit des intérêts d’emprunts qui ont été contracté avant le 01 janvier 2011, et ce, pour l’achat de la résidence principale, sinon la construction d’un bien immobilier. Les conditions à respecter pour bénéficier la réduction d’impôt sont assez nombreuses. En effet, le nouveau crédit doit être effectué afin de pouvoir rembourser le crédit initial. Cette mention est compréhensible dans le nouveau contrat de crédit, autrement dit le rachat de crédit. Les intérêts que l’on pourra déduire ne devront pas excéder ceux de l’ancien prêt. En effet, en connaissant les astuces et les procédures, l’emprunteur peut bénéficier d’une réduction d’impôt en réalisant son rachat crédit.
De sa forme longue, FICP signifie Fichier des Incidents de Remboursement des Crédits aux Particuliers. Il s’agit d’une banque de données tenue par la Banque de France pour enregistrer tous les renseignements sur les défauts de paiements de crédits. On y figure automatiquement lorsque l’on rencontre un problème avec le remboursement de son emprunt – ce qui peut compliquer la souscription à d’autres offres bancaires. L’inscription dure 5 ans à partir du moment où vous avez régularisé votre situation avec votre banque. Vous pouvez également demander un effacement à votre banquier quand votre cas sera réglé.
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