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Rachat de crédit hypothécaire en cas de divorce : pourquoi faire appel à un courtier ?

Un divorce peut perturber grandement la stabilité financière et émotionnelle des ménages ainsi que celle des ex-conjoints. Malheureusement, ces dernières années, les divorces sont devenus de plus en plus fréquents. Souvent, l’une des conséquences d’un divorce est la décision de l’un des conjoints de devenir le seul propriétaire du bien immobilier. Cependant, réaliser un rachat de crédit hypothécaire en cas de divorce, ce qui rend essentiel le recours à un courtier spécialisé.

Pour entamer un rachat de crédit, le souscripteur doit être majeur et jouir de ses droits civils, avec un casier judiciaire vierge. De plus, si le couple est en instance de divorce, le rachat de crédit hypothécaire ne peut être envisagé avant la séparation des biens et des dettes. Les critères d’éligibilité ne diffèrent pas fondamentalement d’un crédit immobilier classique, notamment en ce qui concerne le taux d’endettement, qui ne doit pas excéder 33% des revenus nets mensuels.

L’organisme prêteur cherche à minimiser les risques, privilégiant ainsi les emprunteurs disposant d’un revenu stable et suffisant pour rembourser. Les revenus variables ou en progression sont préférés à ceux qui sont fixes. De même, pour devenir l’unique propriétaire du bien immobilier, il est souvent requis d’avoir des revenus fonciers. Les travailleurs non salariés doivent quant à eux démontrer la stabilité de leurs revenus en fournissant leurs trois derniers bilans annuels.

D’autres conditions telles que la limite d’âge, la pleine propriété d’un bien mis en garantie, et la destination des fonds obtenus par le rachat de crédit immobilier doivent également être respectées, notamment dans le cas spécifique du rachat de soulte.

Le divorce entraîne souvent des difficultés financières, notamment en ce qui concerne le remboursement des crédits contractés conjointement. Le rachat de crédit hypothécaire se présente comme une solution, surtout si les ex-conjoints sont co-emprunteurs d’un crédit immobilier.

Ce processus permet à l’un des conjoints de revoir les conditions de remboursement en fonction de sa capacité financière, tout en gardant l’immobilier pour en devenir le seul propriétaire. L’autre conjoint est alors dédommagé selon les règles de rachat de soulte.

En général, l’ex-conjoint souhaitant réaliser le rachat de crédit s’adresse à un organisme financier concurrent pour racheter le crédit immobilier en cours et mettre en place de nouvelles modalités de remboursement. Il est alors le seul responsable du remboursement, et il peut également regrouper d’autres crédits à la consommation en cours.

Dans le cas où l’ex-conjoint souhaite conserver la part du logement de l’autre, il s’agit du principe de rachat de soulte, impliquant la fourniture de documents pour réaliser l’opération, qui peut être complexe et de longue durée. L’assistance d’un courtier s’avère précieuse dans ces démarches.

Un courtier spécialisé dans le rachat de crédit hypothécaire après un divorce est en mesure d’analyser les produits financiers proposés par les établissements prêteurs afin d’identifier celui qui répondra le mieux aux objectifs de l’ex-conjoint. Grâce à son expertise, il peut conseiller efficacement le couple et les aider à éviter les pièges éventuels.

En plus de sa connaissance approfondie des produits financiers disponibles, le courtier maîtrise les mécanismes et le langage spécifique du rachat de crédit hypothécaire après un divorce, lui permettant ainsi de jouer un rôle de conseil essentiel. Son objectif est de permettre au couple de bénéficier de la meilleure offre de manière impartiale.

Sur le plan technique, le courtier est chargé de calculer le rachat de soulte en prenant en compte divers éléments tels que la valeur actuelle du bien hypothéqué, le montant des crédits en cours, les frais notariés et de dossier, entre autres. Son rôle est d’analyser la situation financière de l’ex-conjoint emprunteur afin de lui permettre de financer le rachat de soulte sans compromettre son budget, tout en l’accompagnant dans la constitution d’un dossier solide pour le rachat de crédit hypothécaire après un divorce.

Voici un exemple de calcul de tableau d’amortissement pour un rachat de crédit de 30 000 € emprunté sur une durée d’amortissement de 15 ans, soit 180 échéances, avec un TAEG de 4,33 % (février 2024).

Mois Intérêts Capital amorti Reste dû
Mois 1 108 € 119 € 29 881 €
Mois 2 108 € 119 € 29 762 €
Mois 3 107 € 120 € 29 643 €
Mois 4 107 € 120 € 29 523 €
Mois 5 107 € 120 € 29 402 €
Mois 176 4 € 223 € 899 €
Mois 177 3 € 224 € 676 €
Mois 178 2 € 224 € 451 €
Mois 179 2 € 225 € 226 €
Mois 180 Année 15 1 € 226 € 0 €

Maîtriser votre tableau d’amortissement : clés pour sélectionner un taux d’intérêt avantageux
Il est essentiel de comprendre chaque aspect du tableau d’amortissement pour optimiser votre gestion financière. Tout d’abord, examinez attentivement les colonnes des paiements mensuels, du capital remboursé et des intérêts. Ces données vous permettent de comprendre comment chaque versement contribue à réduire votre dette. Ensuite, concentrez-vous sur le solde restant dû. Ce chiffre diminue progressivement au fur et à mesure que vous effectuez vos paiements mensuels, ce qui vous donne une idée claire de l’évolution de votre dette au fil du temps.

L’un des aspects les plus importants est de sélectionner un taux d’intérêt avantageux lors du rachat de crédit. Un taux plus bas peut significativement réduire le coût total de votre emprunt. Analysez les offres disponibles sur le marché et n’hésitez pas à négocier avec votre prêteur pour obtenir les meilleures conditions. En comprenant pleinement votre tableau d’amortissement et en sélectionnant un taux d’intérêt avantageux, vous pouvez prendre le contrôle de votre dette et progresser vers une situation financière plus stable.


Connaissez-vous la définition de Reste à vivre ?
 

Le reste à vivre est la part de votre revenu qui vous servira à survivre pendant le mois, une fois déduites les charges et notamment les mensualités des crédits. C’est un détail important lors du calcul d’un emprunt. Les banques n’ont pas le droit de vous accorder un emprunt si vous avez un reste à vivre qui est en dessous de 35% de votre revenu. Autrement, vous risquez le surendettement. Néanmoins, en jouant sur le capital à emprunter et la durée du crédit, vous pouvez augmenter votre capacité d’endettement et augmenter vos chances d’obtenir un emprunt.

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