Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

Comment faire un rachat de crédit quand on est au chômage ?

Les causes du chômage sont variées : licenciement économique, manque de formation professionnelle, de délocalisation du travail, etc. Être chômeur est difficile à gérer moralement et financièrement. Cependant, elle devient surtout critique quand on se trouve dans l’impossibilité de rembourser les dettes et les crédits en cours. Le surendettement pourrait alors guetter. Ainsi, pour faire face à cette situation, il y a par exemple la solution de rachat de crédit. Toutefois, cette alternative s’adresse notamment aux personnes en situation professionnelle stable. Comment faire alors un rachat de crédit en étant chômeur ? Réponses de la rédaction.

Avant d’entrer dans le vif de sujet, voyons d’abord la signification de ce mot regroupement de crédits ou rachat de crédits. Quand on a souscrit plusieurs prêts alors qu’on se trouve dans l’incapacité de les rembourser, il est tout de même possible de retrouver un certain équilibre dans ses finances grâce au rachat de crédit. Ce moyen consiste à restructurer et à regrouper les plusieurs dettes en un seul.

Le remboursement s’étalera ainsi sur une période assez longue et le montant de la mensualité à payer diminue en conséquence. Il devient alors possible d’assurer ses dépenses au quotidien, tout en évitant le découvert bancaire, l’incident de paiement, ou pire le fichage bancaire. Il est à noter toutefois que la réglementation de cette restructuration de dettes est assez difficile. Pourquoi ? Parce que la banque regarde les bulletins de salaire, le scoring ou l’antécédent bancaire de l’emprunteur. On peut donc aisément comprendre qu’être au chômage ne facilite pas l’accès au crédit.

Puisque les établissements bancaires tiennent compte de la situation financière des demandeurs de prêts, il est évident que les personnes en situation professionnelle précaire ont moins de chance de profiter d’un rachat de crédits que les employés ayant des revenus confortables. Cependant, ils peuvent y parvenir sous certaines conditions. Voyons les cas de figure possible :

Les garanties

En premier lieu, il y a les garanties à présenter. Si la personne en quête de restructuration de dettes possède un bien ou s’il est propriétaire accédant d’un logement, les banques peuvent réévaluer leur situation. La chance est optimisée si on bénéficie d’une période d’indemnisation qui pourrait couvrir l’échéance du nouveau crédit. Pour le chômeur propriétaire, il peut – par exemple – proposer la prise d’hypothèque de sa maison. L’hypothèque tombera d’elle-même 2 ans après le remboursement complet du nouveau crédit. En revanche, les locataires au chômage n’ont pratiquement aucune chance de se faire racheter leurs crédits.

Bon à savoir :

Si on n’est pas fiché à la Banque de France, la demande d’obtention d’un rachat de crédit auprès de sa banque est possible. Même si les rejets s’enchaînent, il faut essayer auprès d’autres institutions bancaires.

Les profits banquables

Pour un couple, si son conjoint est en CDI, l’établissement bancaire pourrait accepter la restructuration de dettes. Le conjoint, en situation stable, portera alors l’ensemble du crédit. S’il s’agit d’une personne célibataire, il peut par exemple chercher un co-emprunteur ou un garant. Cette personne doit justifier d’une rentrée d’argent ou d’un revenu stable et sûr. Il/elle pourrait être un membre de sa famille, un ami ou un parent. Notez toutefois le lien de consanguinité n’est pas exigé. L’important, c’est qu’il peut assurer le remboursement des échéances.

Par ailleurs, il est vivement conseillé de recourir au service d’un courtier. Ce professionnel connaît les ficelles du métier. Il est en mesure de faire le bon démarchage auprès des banques et des organismes de prêt. Il a intérêt à mener jusqu’au bout sa mission, car il jouira d’une commission lors de l’acceptation du dossier. Si le résultat de son intervention est négatif, l’emprunteur n’a rien à payer.

D’autres rentrées d’argent

Pour les chômeurs indemnisés, ils ont droit aux indemnités mensuelles de l’Assedic (Association pour l’emploi dans l’industrie et le commerce). Ils ne font pas ainsi partie de la catégorie des personnes sans revenus. Cette aide peut être valable près des sociétés de financement spécialisées. Toutefois, la banque ne considère pas cela comme revenus. Il est ainsi judicieux de tenter ses chances auprès des tous les établissements financiers, tout en s’informant des conditions de rachat telles que :

  • le TAEG,
  • la durée du crédit,
  • les modalités du remboursement anticipé,

Dans tous les cas, la consultation ou la comparaison des différentes offres des sociétés de rachat de crédit en ligne est aussi une solution possible afin de dénicher l’institution qui offre le meilleur taux.

La demande de regroupement de dettes peut être considérée irrecevable par toutes les banques contactées. C’est surtout le cas si personne ne veut se porter garant et si on n’a aucune caution ou hypothèque à présenter. Dans ce cas, on peut déposer son dossier de surendettement auprès de la Banque de France.

Cette institution issue de la loi Neiertz du 31 décembre 1989 vole au secours des personnes qui n’arrivent plus à trouver une solution face à leur surendettement et leurs créanciers. Pour cela, il suffit de prendre la liste des documents sur le site de la Banque de France. Il faut renvoyer les documents nécessaires à la commission de surendettement de son département.

Pendant le temps que l’institution évalue le dossier, elle cherche également à trouver une solution pour les difficultés financières du surendetté comme. Tel est le cas du report de remboursement ou de l’effacement de dettes. Il faut savoir que l’acceptation de dossier par la commission entraîne l’inscription au Ficp (Fichier des incidents de remboursement).

Avant d’arriver à la commission, si on a déjà tenté ses chances auprès de bon nombre de banques prêteuses ou d’institutions spécialisées en rachat de crédit en ligne, mais cela n’a pas porté de fruit, il y a la vente de patrimoine. On peut également mettre en gage ses objets de valeur. Citons entre autres

  • les bijoux en or,
  • les perles,
  • les vaisselles en argent,
  • les statuettes en marbre ou en bronze antique, etc.

Cette solution ne permet que de tenir que pendant un certain temps. En bref, la restructuration de dettes permet d’éviter le seuil de surendettement en regroupant les crédits en un seul. Le remboursement se prolongera alors pendant une durée assez longue. En revanche, les conditions relatives à l’obtention du rachat de crédit sont assez strictes surtout pour les chômeurs.

Pour être sûr de se voir accepter sa demande de regroupement de crédits, l’emprunteur en situation de chômage doit avoir des garanties. Il faut qu’il cherche une personne en situation professionnelle stable qui accepte de se porter garant pour son prêt. Par conséquent, si la banque est réticente quant à l’octroi du crédit, il peut également faire des demandes auprès d’autres institutions financières spécialisés afin de redresser sa situation.

Dans la plupart de cas, les emprunteurs au chômage ne peuvent pas accéder au rachat de crédit à cause de leur risque d’insolvabilité. Dans ce cas, il leur reste la solution de commission de surendettement. Cette procédure est répartie entre 3 phases : le dépôt du dossier, le traitement du dossier et sa clôture. Dans un premier temps, les surendettés montent donc son dossier et sollicitent la commission de surendettement de la Banque de France.

Les décisions de la commission

Cette institution étudie les dossiers afin de définir s’ils sont recevables ou non. Si après l’analyse, un dossier est validé, elle va choisir entre 3 types d’orientation :

  • l’accord amiable avec la mise en place d’un plan de redressement. Cela implique une possibilité de règlement total des dettes.
  • l’absence d’accord avec les mesures imposées par la commission. Cela signifie un règlement partiel des dettes.
  • l’impossibilité de règlement des dettes lors d’une situation irrémédiablement compromise. Cela mène à une procédure de rétablissement personnel ou à un effacement des dettes.
Les solutions proposées par la Commission

La première solution est réservée uniquement au dossier d’un surendetté avec un prêt immobilier. Ce plan conventionnel de redressement peut proposer le rééchelonnement, les reports de paiement des mensualités ou la baisse de taux d’intérêt. Les créanciers disposent de 30 jours pour accepter ou refuser le plan dont la durée est de 7 ans au maximum. Pour les dossiers avant le 1er juillet 2016, la durée de ce plan est de 8 ans.

Dans le cas du redressement partiel de dettes en l’absence d’accord sur le plan de redressement, la commission peut imposer des mesures comme :

  • la réduction du taux d’intérêt,
  • un réaménagement de la dette,
  • un moratoire de 2 ans ou un effacement partiel de dettes.

S’il est impossible de régler les dettes, dans le cas d’une situation irrémédiablement compromise, l’institution peut opter pour la liquidation judiciaire du patrimoine si le surendetté est propriétaire ou sans la liquidation judiciaire du patrimoine s’il ne l’est pas.

En général, un chômeur voit son niveau de revenu abaissé au risque de ne pas pouvoir respecter comme d’habitude ses mensualités. Il y a le rachat de crédit pour chômeur qui représente une bonne idée pour faire face aux difficultés financières. En général, le rachat de crédit pour chômeur semble intéressant, mal gré bon gré.

Limiter ses mensualités

L’emprunteur qui devient chômeur doit pouvoir limiter ses mensualités en réalisant le rachat de crédit. Comme tout autre type de rachat de crédit, le contrat pour chômeur peut être intéressant du fait qu’on peut regrouper plusieurs types de prêts. Le rachat de crédit offre également la possibilité de réduire les mensualités, en acceptant une durée de remboursement plus longue. L’opération permet au nouveau chômeur d’éviter le surendettement. En outre, la chute des taux d’intérêt sur le marché peut avantager le chômeur en compensant les mensualités effectuées depuis de longues années.

L’importance de fournir des garanties pour profiter d’un rachat de crédit

Lorsque la banque fait son analyse des justificatifs, elle ne prend pas en compte les allocations de chômage comme étant une des ressources de revenus de l’emprunteur dans le calcul du taux d’endettement. La banque procède à une étude complète des finances du chômeur emprunteur. La banque exige parfois des garanties en admettant que les revenus du chômeur ont significativement baissé. Par conséquent, le chômeur doit faire en sorte d’apporter des garanties sous forme de caution, de l’assurance emprunteur, de garantie hypothécaire, de nantissements de contrat d’épargne, etc. Tout dépend ainsi de nombreuses circonstances pour déterminer si rachat de crédit pour chômeur est vraiment intéressant ou non.

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