Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

Comment faire un rachat de crédit quand on est au chômage ?

Le rachat de crédit en France peut être une option pour les personnes au chômage, mais il peut être plus difficile d’obtenir l’approbation des prêteurs. Les conditions varient d’une institution financière à l’autre, mais généralement, les emprunteurs sans emploi doivent présenter un garant solide ou une source de revenu stable, telle que des allocations chômage. Il est essentiel de comparer les offres de plusieurs prêteurs et de consulter un conseiller financier pour trouver la meilleure solution. Le rachat de crédit peut permettre de réduire les mensualités, mais il est important de peser les avantages et les inconvénients avant de prendre une décision.

Les causes du chômage sont variées : licenciement économique, manque de formation professionnelle, délocalisation du travail, etc. Être au chômage est difficile à gérer moralement et financièrement. Cependant, la situation devient surtout critique quand on se trouve dans l’impossibilité de rembourser les dettes et les crédits en cours, ce qui peut conduire au surendettement. Ainsi, comment faire un rachat de crédit en étant au chômage ? Réponses de la rédaction.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, voyons d’abord la signification du terme « regroupement de crédits » ou « rachat de crédits ». Lorsque l’on a contracté plusieurs prêts alors que l’on se trouve dans l’incapacité de les rembourser, il est tout de même possible de rétablir un certain équilibre financier grâce au rachat de crédit. Ce moyen consiste à restructurer et à regrouper plusieurs dettes en une seule.

Le remboursement s’étalera ainsi sur une période assez longue et le montant de la mensualité à payer diminuera en conséquence. Il devient alors possible d’assumer ses dépenses quotidiennes tout en évitant le découvert bancaire, l’incident de paiement, voire même l’inscription au fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP). Cependant, il est important de noter que la réglementation entourant cette restructuration de dettes est stricte, car les banques examinent les bulletins de salaire, le scoring et l’historique bancaire de l’emprunteur. On peut donc comprendre que le chômage complique l’accès au crédit.

Si vous êtes au chômage, le rachat de crédit peut être une solution pour minimiser l’impact de la dette sur vos finances et votre qualité de vie. Il suffira alors de présenter vos certificats d’allocations chômage, d’aides familiales, de pensions alimentaires et autres sources de revenus pour rassurer les banques. Dans certains cas, une caution pourra vous être demandée. Il est important de noter que en raison de votre situation professionnelle, vous ne rassurez pas complètement les établissements financiers, ce qui explique les taux relativement élevés proposés. Pour maximiser vos économies, comparez les offres. Vous pouvez y parvenir sous certaines conditions. Voyons les cas de figure possibles :

Les garanties

En premier lieu, il y a les garanties à présenter. Si la personne en quête de restructuration de dettes possède un bien ou est propriétaire d’un logement, les banques peuvent réévaluer sa situation. La chance est optimisée si elle bénéficie d’une période d’indemnisation qui pourrait couvrir les échéances du nouveau crédit. Pour le chômeur propriétaire, il peut, par exemple, proposer la prise d’hypothèque sur sa maison. L’hypothèque sera levée une fois le remboursement complet du nouveau crédit effectué. En revanche, les locataires au chômage ont pratiquement aucune chance de voir leurs crédits rachetés.

Bon à savoir

Si l’on n’est pas fiché à la Banque de France, la demande d’obtention d’un rachat de crédit auprès de sa banque est possible. Même si les refus s’enchaînent, il faut tenter sa chance auprès d’autres institutions bancaires.

Les revenus d’appoint

Pour les chômeurs indemnisés, ils ont droit aux indemnités mensuelles de Pôle Emploi. Ils ne font donc pas partie de la catégorie des personnes sans revenus. Cette aide peut être prise en compte par certaines sociétés de financement spécialisées. Cependant, la banque ne considère pas cela comme des revenus fixes. Il est donc judicieux de tenter sa chance auprès de tous les établissements financiers, tout en s’informant des conditions de rachat telles que :

Les profits banquables

Pour un couple, si son conjoint est en CDI, l’établissement bancaire pourrait accepter la restructuration de dettes. Le conjoint, en situation stable, portera alors l’ensemble du crédit. S’il s’agit d’une personne célibataire, il peut, par exemple, chercher un co-emprunteur ou un garant. Cette personne doit justifier d’une rentrée d’argent ou d’un revenu stable et sûr. Il/elle pourrait être un membre de sa famille, un ami ou un parent. Notez toutefois que le lien de consanguinité n’est pas exigé. L’important, c’est qu’il peut assurer le remboursement des échéances.

Par ailleurs, il est vivement conseillé de recourir au service d’un courtier. Ce professionnel connaît les ficelles du métier. Il est en mesure de faire le bon démarchage auprès des banques et des organismes de prêt. Il a intérêt à mener jusqu’au bout sa mission, car il jouira d’une commission lors de l’acceptation du dossier. Si le résultat de son intervention est négatif, l’emprunteur n’a rien à payer.

D’autres rentrées d’argent

Pour les chômeurs indemnisés, ils ont droit aux indemnités mensuelles de Pôle Emploi (ex-ASSÉDIC). Ils ne font donc pas partie de la catégorie des personnes sans revenus. Cette aide peut être prise en compte par certaines sociétés de financement spécialisées. Cependant, la banque ne considère pas cela comme des revenus fixes. Il est donc judicieux de tenter sa chance auprès de tous les établissements financiers, tout en s’informant des conditions de rachat telles que :

La demande de regroupement de dettes peut être considérée comme irrecevable par toutes les banques contactées. C’est surtout le cas si personne ne veut se porter garant et si l’on n’a aucune caution ou hypothèque à présenter. Dans ce cas, on peut déposer son dossier de surendettement auprès de la Banque de France.
Cette institution, dont les missions ont été définies par la loi Neiertz du 31 décembre 1989, vient en aide aux personnes qui n’arrivent plus à trouver une solution face à leur surendettement et à leurs créanciers. Pour cela, il suffit de prendre la liste des documents nécessaires sur le site de la Banque de France et de les renvoyer à la commission de surendettement de son département.

Pendant que l’institution évalue le dossier, elle cherche également à trouver une solution pour les difficultés financières du surendetté, comme le report de remboursement ou l’effacement de dettes. Il faut savoir que l’acceptation du dossier par la commission entraîne l’inscription au FICP (Fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers).

Avant de recourir à la commission, si vous avez déjà tenté votre chance auprès de nombreuses banques prêteuses ou d’institutions spécialisées en rachat de crédit en ligne, mais cela n’a pas abouti, il existe la possibilité de vendre des biens. Vous pouvez également mettre en gage vos objets de valeur. Citons entre autres :

  • les bijoux en or,
  • les perles,
  • la vaisselle en argent,
  • les statuettes en marbre ou en bronze antique, etc.

Cette solution n’est toutefois qu’une mesure temporaire. En somme, la restructuration de dettes permet d’éviter le seuil de surendettement en regroupant les crédits en un seul. Le remboursement est alors étalé sur une durée plus longue. Néanmoins, les conditions relatives à l’obtention du rachat de crédit sont strictes, notamment pour les chômeurs.

Pour augmenter vos chances d’obtenir un regroupement de crédits en tant que chômeur, il est essentiel de disposer de garanties. Vous pouvez chercher une personne en situation professionnelle stable qui accepterait de se porter garant pour votre prêt. Si la banque est réticente à l’idée d’accorder le crédit, vous pouvez également vous adresser à d’autres institutions financières spécialisées pour tenter de redresser votre situation.

Dans la plupart des cas, les emprunteurs au chômage ne peuvent pas accéder au rachat de crédit en raison de leur risque d’insolvabilité. Dans ce cas, ils peuvent se tourner vers la commission de surendettement. Cette procédure est répartie entre 3 phases : le dépôt du dossier, le traitement du dossier et sa clôture. Dans un premier temps, les personnes surendettées préparent donc leur dossier et sollicitent la commission de surendettement de la Banque de France.

Les décisions de la commission

Cette institution étudie les dossiers afin de déterminer s’ils sont recevables ou non. Si après l’analyse, un dossier est validé, elle va choisir entre 3 types d’orientation :

  • l’accord amiable avec la mise en place d’un plan de redressement. Cela implique une possibilité de règlement total des dettes.
  • l’absence d’accord avec les mesures imposées par la commission. Cela signifie un règlement partiel des dettes.
  • l’impossibilité de règlement des dettes lors d’une situation irrémédiablement compromise. Cela mène à une procédure de rétablissement personnel ou à un effacement des dettes.

Les solutions proposées par la Commission

La première solution est réservée uniquement aux dossiers d’un surendetté avec un prêt immobilier. Ce plan conventionnel de redressement peut proposer le rééchelonnement, les reports de paiement des mensualités ou la baisse de taux d’intérêt. Les créanciers disposent de 30 jours pour accepter ou refuser le plan, dont la durée est de 7 ans au maximum.

Dans le cas du redressement partiel de dettes en l’absence d’accord sur le plan de redressement, la commission peut imposer des mesures comme :

  • la réduction du taux d’intérêt,
  • un réaménagement de la dette,
  • un moratoire de 2 ans ou un effacement partiel de dettes.

S’il est impossible de régler les dettes, dans le cas d’une situation irrémédiablement compromise, l’institution peut opter pour une procédure de rétablissement personnel qui peut aboutir à un effacement des dettes, avec ou sans la liquidation des biens du débiteur.

En général, un chômeur voit ses revenus diminuer, ce qui peut rendre difficile le respect de ses mensualités. Le rachat de crédit pour chômeur peut donc être une solution face aux difficultés financières. En général, le rachat de crédit pour chômeur peut être intéressant.

Limiter ses mensualités

L’emprunteur qui devient chômeur doit être capable de limiter ses mensualités en effectuant un rachat de crédit. Comme tout autre type de rachat de crédit, le contrat pour chômeur peut être intéressant du fait qu’il permet de regrouper plusieurs types de prêts. Le rachat de crédit offre également la possibilité de réduire les mensualités en acceptant une durée de remboursement plus longue. Cette opération permet au nouveau chômeur d’éviter le surendettement.

L’importance de fournir des garanties pour profiter d’un rachat de crédit

Lorsque la banque analyse les justificatifs, elle ne prend pas en compte les allocations de chômage comme une source de revenus de l’emprunteur dans le calcul du taux d’endettement. La banque examine plutôt l’ensemble de la situation financière du demandeur au chômage. Par conséquent, elle exige souvent des garanties en raison de la baisse significative des revenus du demandeur. Ainsi, le chômeur doit être en mesure de fournir des garanties sous forme de caution, d’assurance emprunteur, de garantie hypothécaire, de nantissements de contrat d’épargne, etc. De nombreuses circonstances peuvent donc déterminer si le rachat de crédit pour chômeur est vraiment intéressant ou non.

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