Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

Faire une hypothèque de deuxième rang ou plus pour un rachat de crédit

L’inscription hypothécaire de deuxième rang peut être une option intéressante pour surmonter des difficultés financières ou concrétiser de nouveaux projets rentables et/ou avantageux. Cependant, il existe des critères à respecter et des risques à prendre. Il est important de noter que les établissements bancaires considèrent généralement favorablement l’hypothèque de deuxième rang parmi les diverses garanties disponibles.

L’hypothèque de second rang, aussi appelée « deuxième hypothèque » ou « hypothèque subordonnée », est une forme de garantie que vous pouvez offrir à la banque lors de la souscription d’un prêt immobilier. Concrètement, il est possible de souscrire deux hypothèques sur un même bien immobilier, en fonction de sa valeur. Toutefois, en cas d’incapacité de remboursement, le détenteur de la première hypothèque aura priorité sur les revenus issus de la vente aux enchères, suivi par le détenteur de la seconde hypothèque.

Dans ce scénario, la banque accepte le risque associé à une hypothèque de deuxième rang, sachant qu’elle ne pourra bénéficier de la garantie qu’après le détenteur de la première hypothèque, mais avant les autres créanciers. En pratique, lors d’une vente aux enchères immobilière, le notaire distribue les fonds selon l’ordre de priorité des créanciers. Pour les emprunteurs peu familiers avec le concept d’hypothèque de second rang, il est recommandé de consulter un professionnel pour des conseils adaptés à leur situation. Il convient de souligner que les prêteurs en rachat de crédits ont souvent recours à cette forme de garantie hypothécaire.

Lorsqu’un emprunteur cumule plusieurs crédits, opter pour un deuxième prêt hypothécaire ou un rachat de crédit peut répondre à des besoins spécifiques et à une nouvelle situation. Trois avantages peuvent être relevés lors de la souscription à un crédit hypothécaire de second rang :

  • Maintien d’un taux de crédit avantageux ;
  • Prolongation de l’investissement immobilier ;
  • Accès à de meilleures offres de rachat de crédit.

Le premier avantage est particulièrement pertinent si l’emprunteur a déjà bénéficié d’un taux d’emprunt attractif, notamment avec un Prêt à Taux Zéro (PTZ) ou un Prêt Accession Sociale (PAS), entre autres. Dans ce contexte, un crédit hypothécaire de second rang peut être avantageux, bénéficiant de ces incitations.

Si l’emprunteur a besoin de fonds supplémentaires, il peut prolonger son investissement immobilier en contractant une hypothèque de second rang auprès de sa banque actuelle ou d’une autre institution, bien que cela puisse entraîner une augmentation des taux d’intérêt.

En outre, l’hypothèque de second rang peut faciliter l’obtention de meilleures offres de rachat de crédit, car le prêteur est rassuré par un faible capital restant dû et des ressources de l’emprunteur cohérentes avec le montant emprunté. Cependant, cette forme de garantie présente quelques inconvénients, tels qu’un risque accru et des négociations de conditions de prêt potentiellement plus complexes.

L’optique d’une hypothèque de second rang pour un rachat de crédit est envisageable sous certaines conditions. Ces conditions portent principalement sur :

  • Le solde du prêt de premier rang ;
  • La somme des encours en fonction de la valeur de la garantie ;
  • La durée du crédit.

Il est également essentiel de respecter le ratio hypothécaire, calculé en soustrayant le montant de l’hypothèque en cours de la valeur du bien immobilier mis en garantie. En ajoutant le nouvel encours à ce solde net, le total ne doit pas dépasser 80% de la valeur expertisée du bien.

Dans certains cas, la somme des encours ajoutée au nouvel encours ne doit pas dépasser 70% de la valeur du bien, sans quoi le rachat de crédit basé sur une hypothèque de second rang serait inadmissible. Il convient de noter que la durée maximale de remboursement est de 25 ans. L’emprunteur optant pour une hypothèque de second rang doit également être conscient des risques encourus et prévoir les frais de notaire ainsi que rassembler les documents relatifs aux autres crédits à regrouper.

Il est possible d’ajouter une hypothèque de second rang à une hypothèque existante, ce qui garantit un crédit sans nécessiter de frais de mainlevée. Cependant, il est important de noter que l’hypothèque de second rang diffère de l’inscription d’une hypothèque légale spéciale de prêteur de deniers, également connue sous le nom de « privilège de prêteur de deniers ».

L’hypothèque de second rang permet au nouveau prêteur d’être remboursé en deuxième position en cas de défaut de paiement de l’emprunteur. Ce dernier détient déjà l’hypothèque principale, ou de premier rang, car il est l’initiateur du prêt immobilier. L’hypothèque de second rang offre certains avantages, notamment la possibilité de contracter un prêt hypothécaire sans résilier la première hypothèque.

Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de payer de frais de mainlevée, bien que les frais associés à l’hypothèque de second rang puissent être négociés. Généralement, le coût d’une hypothèque de second rang varie entre 1% et 5% du montant du prêt accordé, en tenant compte d’un taux d’intérêt potentiellement plus élevé en raison du risque accru. Il est important de souligner que les frais d’hypothèque de second rang ne doivent pas être confondus avec les frais de notaire liés à l’achat immobilier. Les frais d’hypothèque, incluant les honoraires du notaire, sont en partie versés au service de la publicité foncière et au Trésor. Il est également à noter qu’il n’est généralement pas possible de récupérer les frais d’inscription hypothécaire, sauf éventuellement une partie des frais d’acte de cautionnement.

Retour