Une banque ou un organisme financier qui octroie un prêt à un de ses clients demande souvent une garantie afin de se prémunir contre le défaut de remboursement du fonds emprunté. Cela est valable non seulement pour le crédit mais aussi pour le regroupement de dettes. A cette optique, l’établissement bancaire propose aux emprunteurs soit la garantie de caution soit de l’hypothèque immobilière. Mais que choisir entre ces deux solutions ? Explications sur ces différents dispositifs.
En validant une demande de rachat de prêt, l’établissement de crédit exige généralement que l’emprunteur fournisse une garantie. Cela permet à la banque d’avoir l’esprit tranquille en cas d’insolvabilité du souscripteur. Lorsqu’un emprunteur cède un bien immobilier en garantie, le prêteur minimise le risque du prêt. Le déclenchement de garantie se fait en cas de non-remboursement d’une ou de plusieurs échéances du crédit.
L’établissement de rachat peut alors récupérer le capital emprunté lors du défaut de paiement de mensualités du débiteur. Ainsi, en cas de défaillance de l’emprunteur, l’établissement de rachat peut obliger l’emprunteur à faire la vente de son bien immobilier pour se faire rembourser. Le souscripteur à la restructuration de dettes peut choisir également entre le privilège de prêteur de derniers, le réméré et la solution de nantissement. Mais les options les plus courantes sont la caution ou l’hypothèque.
Pour les propriétaires qui ne souhaitent pas mettre en garantie leur patrimoine immobilier, ils peuvent obtenir un rachat de crédit sans devoir mettre en garantie leur résidence. En effet, beaucoup d’emprunteurs sont réticents à cette procédure. Ainsi, s’ils disposent d’une caution ils peuvent ne pas recourir à cette option d’hypothèque. Pour ce faire, l’emprunteur verse un coût en proportion de 2 à 3 % du montant total du prêt à la société de cautionnement mutuel. En cas du non- remboursement des mensualités du rachat, la société de cautionnement prendra en charge le paiement du crédit. Il est également possible de recourir à un tiers qui s’engage à rembourser les mensualités en cas de l’insolvabilité du débiteur. Ce tiers est donc solidairement responsable de la consolidation de dettes. Il devra effectuer des paiements anticipés si l’emprunteur a du mal à effectuer ses paiements.
La somme versée dans cette caution se répartit en deux : il y a la commission de l’établissement par mois et le dépôt de contribution sur le fonds mutuel. Au terme du rachat, l’emprunteur pourrait percevoir la totalité ou une partie de ces sommes s’il n’y a pas de problèmes de paiement au cours du crédit. Les propriétaires accédants peuvent chercher un cautionnement pour couvrir les risques de défaillance de remboursement du rachat de crédit.
Cette solution présente moins de risques que l’hypothèque. Elle est aussi moins onéreuse car elle ne nécessite pas d’acte notarié. En plus, le débiteur peut récupérer une partie du montant déposé à la fin du crédit. Le cautionnement ne requiert pas aussi beaucoup de formalité.
Pour éviter le risque de défaillance d’un emprunteur, les établissements bancaires peuvent également exiger une autre forme de garantie. Il s’agit de l’hypothèque immobilière. Cette solution s’adresse aux propriétaires disposant d’un bien immobilier (résidence principale ou résidence secondaire). Ce dispositif est facile à mettre en place. Si l’emprunteur ne respecte pas ses engagements préétablis dans le contrat de restructuration de la dette, la banque a le droit de saisir la garantie pour récupérer le montant emprunté.
Pour que l’hypothèque soit acceptable, le rachat souscrit ne doit pas excéder 80 % de la valeur du bien immobilier estimé par le notaire. La conclusion de cette solution se fait devant le notaire qui procèdera à la rédaction de l’acte notarié. L’acte signé est enregistré au service de la publicité foncière. Le coût de cette garantie est assez élevé en raison des frais annexes que le souscripteur au rachat devrait payer. Il y a les honoraires du notaire qui environnent 1,3 % de valeur du bien immobilier. A cela s’ajoutent les frais de l’enregistrement au registre, le coût des timbres. Le total peut être assez onéreux. C’est pourquoi, bon nombre d’emprunteurs et de candidats au rachat du crédit optent pour la caution.
Le choix entre la caution et l’hypothèque afin de servir de garantie à une demande de rachat de crédit immobilier est personnel. Tout dépend notamment de votre profil, de votre budget et de vos finances surtout. Il n’en demeure pas moins que, selon les experts, l’hypothèque est beaucoup plus prisée que la caution. C’est le cas notamment si vous avez un bien immobilier et que vous souhaitez coûte que coûte le garder. Attention toutefois, dans le cadre d’une hypothèque, il y a quelques frais qu’il faudra absolument prévoir. Notamment, il y a les indemnités de lever d’hypothèque qui est obligatoire dans le cas où vous souhaitez revendre la propriété par la suite.
Pour être certain de faire le bon choix entre les deux garanties, il convient de faire appel à des experts qui feront une étude approfondie et personnalisée selon votre profil et vos besoins. Les établissements de crédit sont plus à l’aise avec la garantie hypothécaire parce que les emprunteurs mettent leurs actifs en garantie. Ainsi, le risque de perdre leur financement est réduit. Le regroupement de crédits immobiliers convient également aux emprunteurs très endettés qui ne souhaitent pas déposer leur dossier auprès de la Commission de surendettement. Pour mener à bien cette opération, les emprunteurs doivent calculer soigneusement tous les coûts relatifs au rachat de crédit hypothécaire.
Le fait d’avoir un tiers qui se porte garant de son emprunt, ou le fait de disposer d’une garantie constitue un point favorable pour l’obtention d’un contrat de rachat de crédit. La mise en hypothèque de son bien permet au surendetté de sortir de sa situation financière difficile sans se dessaisir de son patrimoine immobilier. Mais le recours au notaire est assez coûteux. Par contre, la caution est moins risquée que le rachat hypothécaire car c’est la société de cautionnement qui fera le remboursement en cas d’insolvabilité de l’emprunteur. Avec cette option, le propriétaire du bien immobilier peut conserver son patrimoine. Et les frais payés sont aussi récupérables à la fin du prêt.
Entre caution et hypothèque : à chacun son choix et ses besoins. Selon le budget nécessaire pour le remboursement de votre nouvel emprunt, une alternative peut se démarquer plus que l’autre. Une démarche semble donc obligatoire avant de choisir : une simulation de rachat de crédit. C’est gratuit et sans engagement sur les plateformes dédiées. En quelques clics, vous aurez une estimation des mensualités à payer et vous pourriez choisir en toute connaissance de cause.
Si la restructuration de dettes permet à un emprunteur en surendettement de réduire ses mensualités et d’avoir un taux d’intérêt plus avantageux, la consolidation de sa finance et de ses dettes pourrait avoir aussi l’effet inverse. En effet, cela pourrait engendrer une hausse importante de son endettement si l’emprunteur a conclu un contrat de rachat inapproprié.
Par exemple, un contrat présentant un mauvais équilibre entre l’étalement des annuités et la baisse de la mensualité ou ayant un taux d’intérêt peu attractif. Pour éviter la déconvenue et le risque de faire un deuxième rachat de crédit classique ou hypothécaire, il est fortement recommandé de faire une bonne mise au point de sa situation avant de se lancer dans cette opération. Cette étape nécessite le recours à un simulateur de rachat.
Voici quelques avantages du simulateur gratuit en haut de ce site :
Outre la sollicitation de l’assurance-prêt immobilier qui représente une mesure préventive, les établissements de financement exigent, lors d’une opération de rachat de crédit, soit une caution, soit une hypothèque. A noter que l’assurance emprunteur se limite à la protection de l’emprunteur contre les événements de la vie tels que :
La caution ou l’hypothèque représente une garantie que l’établissement peut récupérer son argent, assortie des intérêts y afférents, en cas de défaut de paiement de son client emprunteur qui lui demande un rachat de crédit immobilier.
Que ce soit la caution ou l’hypothèque, l’emprunteur est convié à discerner les avantages et les inconvénients. A partir de la lecture et de l’observation de ces avantages et inconvénients, l’emprunteur et l’établissement de financement peuvent trouver un accord.
Dans le cadre d’une caution, elle est avantageuse car à la fin du remboursement l’emprunteur peut récupérer jusqu’à 75% de l’apport au FMG, à l’échéance du prêt. Dans le cadre d’une caution mutuelle, il n’y a pas de procédure comme pour le crédit hypothécaire. Cependant, le garant ne peut pas garantir un PAS pour un prêt inférieur à 15 000 €. Lorsque le profil d’emprunteur est à risque, les sociétés de caution mutuelle n’acceptent pas de garantir le prêt et recommandent l’hypothèque.
Une hypothèque peut effectivement augmenter vos chances de réussir une demande de crédit. Cependant, cela présente aussi des risques pour votre propriété. La moindre défaillance de mensualité peut inciter les banques à procéder à une procédure de recouvrement et à la saisie de votre bien en garantie. Celui-ci sera alors mis aux enchères publiques. Sans compter que vous allez être fiché dans la liste des incidents bancaires de la Banque de France, ce qui nuira à votre réputation définitivement. Quand bien même vous réglez votre emprunt hypothécaire, vous aurez des frais supplémentaires que vous allez devoir régler en plus du taux d’intérêt. Tel est le cas de l’indemnité de lever d’hypothèque.
L’hypothèque présente des avantages pour les particuliers, pour les familles, les couples de retraités qui veulent acheter un bien à conserver jusqu’à la fin des remboursements, sans anticipation. L’emprunteur peut également éviter les frais de main levée de l’hypothèque. Cependant, l’hypothèque nécessite une procédure assez lourde, par exemple :
Aux vues de ces avantages et inconvénients, l’emprunteur peut faire le choix. Dans certains cas, l’emprunteur ne peut pas faire le choix. Par exemple, l’hypothèque est obligatoire pour certains prêts, la demande de caution n’est pas acceptée par la société de cautionnement, etc.
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