Rachat de crédit simulation

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Bon profil emprunteur : que faut-il savoir avant de contracter un prêt ?

Le taux d’emprunt, également connu sous le nom de taux d’intérêt, représente la somme supplémentaire que l’emprunteur doit verser au prêteur en contrepartie de l’argent prêté. C’est en quelque sorte le « coût » de l’emprunt. Lorsqu’il est appliqué, il augmente le montant total à rembourser comparé à la somme initialement empruntée. Au-delà du taux d’emprunt, il est important de prendre en compte d’autres facteurs avant de contracter un ou plusieurs prêts.

Le taux d’emprunt est le taux d’intérêt est annuel. Par exemple, pour un crédit au taux de 4 %, le taux d’intérêt mensuel est de 0,33 %. Il faut bien retenir cette notion pour pouvoir calculer l’intérêt payé par mois, par an et le total durant toute la durée du prêt. Le taux d’intérêt ne s’applique pas de la même manière pour le prêt in fine et pour le prêt amortissable.

Prêt in fine
Ici, l’emprunteur paie uniquement l’intérêt chaque mois et il rembourse le capital une seule fois à l’échéance. Pour trouver l’intérêt annuel, il suffit de multiplier le taux avec le capital. Pour trouver le total des intérêts, il faut multiplier l’intérêt annuel par la durée de prêt et pour trouver la mensualité, il faut diviser l’intérêt annuel par 12. Prenons l’exemple d’un crédit in fine de &_180 000 € avec un taux de 4 % pour 15 ans, il génère un intérêt de 60 000 € puisque 180 000 € x 4 % x 15 = 60 000 €.

Prêt amortissable
Le calcul est plus compliqué pour ce type de crédit. En effet, l’intérêt se calcule sur le capital restant dû. Or, le capital diminue au fur et à mesure du paiement de mensualité donc l’intérêt diminue aussi laissant une grande part pour le remboursement du capital. À titre d’exemple, pour un taux d’intérêt de 4 %, le taux mensuel est le taux annuel divisé par 12.

L’intérêt pour le premier mois est supérieur qu’avec un taux de 2 % et le capital remboursé le premier mois est donc inférieur. Le capital restant dû après le premier mois est aussi différent. Les valeurs exactes nécessitent un calcul complexe qui prend en compte la durée, le taux, et le montant emprunté. Au final, le total des intérêts payés sur la durée du prêt sera supérieur avec un taux de 4 % par rapport à un taux de 2 %.

Il est effectivement constaté que l’âge et la situation professionnelle peuvent influencer le taux d’un crédit. Par exemple, un jeune cadre de 28 ans en bonne santé pourrait obtenir un taux de crédit plus avantageux qu’un ouvrier spécialisé de 50 ans, toutes choses étant égales par ailleurs. L’âge de l’emprunteur joue un rôle, notamment en ce qui concerne l’assurance emprunteur.

Carrière plus longue et évolutive pour les jeunes
Les jeunes ont, en général, une carrière professionnelle devant eux, avec un potentiel d’évolution. Par conséquent, la banque considère qu’ils présentent un risque moindre et est donc susceptible de leur offrir un taux plus avantageux. Cependant, être jeune et sans responsabilités familiales pourrait signifier une future augmentation des charges, et les banques pourraient prendre cela en compte. C’est souvent l’assurance emprunteur qui coûte plus cher dans ces situations.

Plus de risque avec les seniors
Il est naturel que le risque de décès augmente avec l’âge. Les banques et les établissements de crédit peuvent alors augmenter le taux d’intérêt ou le taux d’assurance pour limiter leur exposition au risque.

L’âge idéal du bon profil emprunteur
La tranche d’âge de 30 à 40 ans est souvent considérée comme idéale pour emprunter. À ce stade, la situation professionnelle et personnelle est généralement plus stable, avec des revenus réguliers et des dépenses prévisibles.

Il est essentiel de bien gérer ses finances et d’évaluer correctement son niveau d’endettement pour éviter le surendettement. Pour cela, il est important de bien comprendre ses dépenses :

Charges fixes : Elles comprennent les dépenses récurrentes et obligatoires, telles que les loyers, impôts, frais de scolarité, et factures d’énergie.
Charges de nécessité absolue : Ces dépenses sont essentielles, mais leur montant peut varier, comme la nourriture et l’habillement.
Charges compressibles : Il s’agit de dépenses qui peuvent être ajustées ou éliminées, comme le budget de vacances.
Mensualité : Une fois qu’un crédit est souscrit, le remboursement devient une obligation, et les mensualités sont considérées comme des charges fixes.

Une bonne gestion financière implique de comparer ses dépenses de l’année précédente à ses revenus. L’idéal est que le total des dépenses soit inférieur au revenu, laissant une marge pour les imprévus ou l’épargne. En termes simples :

  • Revenus = Total des dépenses + Imprévus
  • Revenus = Total de dépenses et charges + épargne

D’autres critères peuvent aider à évaluer le risque de surendettement :

Capacité d’endettement : Les mensualités totales ne devraient pas excéder 30 % des revenus.
La notion de reste à vivre : Ce qui reste après toutes les dépenses doit être suffisant pour couvrir les besoins essentiels du ménage.

Le surendettement est la situation d’une personne dont les ressources financières disponibles ne lui permettent plus de couvrir l’ensemble de ses dettes et charges. Il existe deux formes principales de surendettement, définies ci-dessous.

Le surendettement passif
Le surendettement passif se produit lorsque l’emprunteur ne peut plus faire face à ses charges courantes (eau, électricité, loyer, impôts, etc.). Il ne peut pas rembourser ses dettes en raison de circonstances indépendantes de sa volonté. Cela peut survenir suite à :

  • Crises financières affectant de larges pans de la population
  • Perte d’emploi en raison d’une fermeture d’entreprise
  • Divorce ou décès d’un des conjoints
  • Accident ou maladie empêchant de travailler
  • Augmentation des charges familiales (naissance d’un enfant, études, etc.)
  • Augmentation du coût de la vie

Le surendettement actif
Ce type de surendettement est lié à l’accumulation excessive de dettes, souvent causée par des emprunts excessifs et des dépenses superflues. Il s’agit ici de décisions et comportements personnels tels que :

  • Vivre au-dessus de ses moyens
  • Faire des achats impulsifs et luxueux
  • Contracter de multiples dettes sans intention réelle de remboursement
  • Addiction aux jeux d’argent

La conjoncture actuelle à l’échelle internationale incite les banques à proposer des taux d’intérêt avantageux pour les prêts immobiliers. Pour attirer ou retenir leurs clients, les institutions financières offrent la possibilité de renégocier les prêts immobiliers existants à des taux plus favorables. La première étape pour un rachat de crédit réussi est de trouver un organisme financier offrant les meilleures conditions. Ce n’est pas une tâche facile, et il est essentiel de prêter attention aux détails.

Contacter son conseiller
Si vous préférez ne pas changer de banque, le premier pas est de parler à votre conseiller bancaire. Assurez-vous qu’il vous fournisse toutes les informations nécessaires en toute transparence. Demandez-lui également de simuler votre rachat afin de visualiser les bénéfices potentiels.

Comparer les offres des autres banques
Les coûts associés à un rachat de prêt immobilier peuvent varier d’une banque à l’autre. Il est donc primordial de comparer les offres et de négocier efficacement. Les frais pour une telle opération varient généralement entre 150 et 3000 euros. Pour mieux comprendre votre situation financière et connaître le taux d’endettement acceptable, la comparaison est essentielle.

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