Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

C’est quoi le scoring bancaire ?

Lorsque leur budget ne suffit pas, certains individus optent pour des crédits afin d’acquérir un logement, un véhicule ou effectuer des travaux de rénovation. Cette démarche est largement adoptée par de nombreuses familles. L’évaluation des risques liés au prêt est un élément crucial pour les institutions bancaires. En plus des garanties requises pour accorder le crédit, la banque dispose d’un outil permettant d’évaluer la fiabilité et la solvabilité de l’emprunteur en utilisant une méthode statistique spécifique. Cette méthode repose sur l’analyse d’un échantillon de consommateurs pour chaque type de crédit, ainsi que sur l’historique bancaire des demandeurs. Voici des explications.

Le scoring bancaire est une technique employée par les banques pour évaluer le profil emprunteur de leurs clients. Elle prend en considération divers éléments pour évaluer les risques de défaut de paiement, tels que :

  • l’âge,
  • la profession,
  • les revenus,
  • les dettes en cours,
  • les incidents de paiement antérieurs,
  • les découverts passés,
  • la gestion des comptes bancaires et les économies disponibles, entre autres.

Sur la base de ces éléments et du score obtenu, l’approbation ou le rejet de la demande de prêt peut être décidé. Cette pratique de scoring est devenue populaire parmi les acteurs du marché du crédit depuis les années 1990.

Le calcul de ce score prend en compte plusieurs facteurs, notamment :

  • L’âge du demandeur de prêt.
  • Sa situation matrimoniale.
  • Son statut de logement (locataire, propriétaire).
  • Son ancienneté dans son logement actuel.
  • Sa situation professionnelle ainsi que celle de son conjoint ou de son partenaire.
  • La nature de son contrat de travail et son ancienneté.
  • Les ressources et la stabilité du revenu du ménage.
  • Le nombre de personnes dans le foyer.
  • Les remboursements en cours du ménage, etc.

Chaque facteur se voit attribuer une note, par exemple, le revenu est généralement plus significatif que la situation professionnelle. Les organismes de crédit privilégient cette évaluation lors des demandes de crédit et utilisent des logiciels sophistiqués pour évaluer la capacité de remboursement du client. Les grandes banques disposent également d’un « fichier positif » regroupant les données des clients, accessible également aux filiales du groupe bancaire. Le rejet de certaines demandes se base sur ce scoring ou sur la consultation de ce fichier positif.

Il convient de noter que cette méthode est plus couramment utilisée pour les crédits de faible montant, comme les prêts revolving ou les prêts à la consommation, que pour les prêts immobiliers. En effet, pour les crédits de faible montant, l’automatisation du processus permet d’optimiser les opérations bancaires.

Avantages

Un demandeur de crédit sans apport personnel et dans une situation professionnelle précaire peut obtenir un prêt revolving s’il obtient un score satisfaisant. La rapidité avec laquelle l’accord est donné constitue également un avantage de cette méthode. Le demandeur n’a qu’à fournir ses données, et l’obtention du crédit est plus simple. Pour les clients dont les demandes de financement sont refusées, une réévaluation du dossier en fournissant d’autres documents pertinents peut être demandée. Cette fois, le scoring du crédit ne sera pas automatisé, augmentant ainsi leurs chances d’obtenir un accord.

Inconvénients

Même avec un score acceptable, la banque peut refuser le prêt si elle estime que le client ne pourra pas rembourser les échéances. Par exemple, la situation d’une propriété hypothéquée située en zone rurale peut influencer l’octroi d’une restructuration de dettes, car la banque considère que la revente du bien ne serait pas rentable en cas de défaut de paiement de l’emprunteur.

En revanche, un locataire ayant payé régulièrement son loyer pendant des années est un critère positif pour la banque. Les différents critères sont évalués dans leur ensemble. Plus le score de l’emprunteur est élevé avec de bons points dans tous les critères, plus il peut bénéficier de taux favorables pour le prêt. Cela constitue une technique de marketing courante pour attirer les clients potentiels. L’établissement bancaire peut se contenter d’une garantie mutuelle pour un bon score, mais peut exiger une hypothèque sur un bien immobilier pour les scores de crédit plus faibles.

Parmi les inconvénients de cette méthode automatisée, il convient de noter qu’elle ne permet pas à l’emprunteur de convaincre le prêteur ou de défendre son projet. La décision est uniquement basée sur les données fournies.

Chaque institution financière a sa propre méthode pour évaluer les scores des demandeurs de crédit. Puisque ce système repose sur l’analyse des données clients et l’importance de chaque critère dans un scoring efficace, il est possible d’augmenter sa note.

Respecter ses obligations financières à temps

Le respect des engagements financiers dans les délais impartis permet d’améliorer son score. En revanche, des accumulations de dettes et de factures impayées entraîneront une baisse significative de la note. Il est donc recommandé d’éviter les découverts bancaires dans les trois mois précédant la demande de financement. Si vous avez plusieurs mois devant vous avant la demande, constituer régulièrement une épargne contribuera également à augmenter votre score.

Gérer correctement ses comptes

Une gestion saine des comptes est essentielle pour éviter les difficultés financières. Idéalement, les banques préfèrent une utilisation maximale de la moitié du montant disponible sur une carte de crédit lorsqu’elles accordent un prêt. De plus, souscrire à d’autres produits bancaires auprès du même prêteur peut également être avantageux pour votre score. Cela est réalisable si le prêteur est une institution bancaire. Si vous faites des demandes de crédit auprès de plusieurs banques, celles-ci mèneront une enquête de crédit sur vous. Ces multiples demandes peuvent entraîner une baisse de votre score car elles représentent un risque pour les prêteurs potentiels.

Un score trop bas peut amener les banques à refuser divers services à leurs clients. En cas de score nul, la banque peut même décider de fermer le compte du client car il n’est pas rentable pour elle. En ce qui concerne les demandes de financement, un mauvais dossier témoigne non seulement d’une fiabilité financière médiocre, mais entraîne également le rejet du crédit.

Ce système d’évaluation, inspiré du modèle bancaire américain, évalue une personne physique ou morale en fonction de son risque de défaut de paiement. Ce calcul est un élément décisif dans la décision finale d’accepter ou de rejeter la demande de crédit. Généralement, une personne ayant un mauvais score est considérée comme risquée. Ainsi, avant de faire une demande de crédit, il est crucial de régler tout problème de remboursement et de régler toutes ses créances. Il est également important de noter que pour ceux qui possèdent une garantie réelle telle qu’un bien immobilier, le scoring bancaire n’est pas le seul critère pris en compte pour l’octroi du crédit.

Le regroupement de dettes ou le rachat de prêts est une solution bancaire visant à aider un emprunteur en difficulté financière. Cette démarche consiste à fusionner une partie ou l’ensemble des prêts en cours d’un emprunteur en un seul. L’objectif est de réduire le montant des mensualités. Grâce à cette consolidation, il est possible de retrouver une situation financière plus stable voire de disposer d’une trésorerie supplémentaire. En échange de la réduction de la mensualité et de la renégociation du taux d’intérêt, l’institution financière propose un nouveau crédit. Ce crédit, d’une durée de remboursement plus longue, peut s’étaler sur 3 à 5 ans dans le cadre d’un rachat de crédit traditionnel.

Faire appel à un courtier ou offrir une garantie hypothécaire

Il est important de noter que l’obtention d’un rachat de crédit n’est pas une démarche aisée. C’est pourquoi de nombreux candidats au rachat font appel à un courtier. Celui-ci les accompagne dans leur recherche de refinancement. En effet, les banques examinent également attentivement le dossier de l’emprunteur à travers le processus de scoring bancaire. Si cette évaluation ne donne pas de résultats favorables, l’institution financière peut exiger une garantie hypothécaire pour les propriétaires. L’hypothèque consiste à utiliser un bien immobilier non encore hypothéqué comme garantie. L’inscription hypothécaire peut être levée après le remboursement complet du rachat de crédit et prend automatiquement fin un an après la date d’échéance initiale du crédit.

Obtenir une trésorerie supplémentaire

Ce type de solution financière permet également d’obtenir une trésorerie plus importante que le seuil de 10 % ou 15 % généralement accordé par les banques dans le cadre de ce refinancement. Pour bénéficier d’un rachat de crédit avantageux, il est recommandé d’utiliser un simulateur de rachat. Cet outil gratuit, disponible en haut de cette page, permet d’estimer le coût de l’opération de refinancement et d’obtenir une proposition de rachat de crédit avantageuse si le projet est réalisable.

En principe, l’établissement financier a le droit et le devoir de vérifier la solvabilité de l’emprunteur lorsqu’il présente une demande de crédit ou de rachat de crédit. L’établissement de crédit évalue la capacité du demandeur à rembourser ses dettes en examinant notamment le ratio crédit/dette. Par conséquent, l’évaluation du reste à vivre de l’emprunteur est essentielle et doit être satisfaisante lors de l’octroi du crédit ou du rachat de crédit.

Taux d’endettement raisonnable et revenus stables

Pour devenir un emprunteur solvable aux yeux du prêteur, il est important de maintenir un taux d’endettement ne dépassant pas la norme habituelle, généralement autour de 30 à 33 %. Un taux d’endettement plus élevé, pouvant atteindre 45 %, peut être accepté en cas de revenus élevés et d’un reste à vivre jugé suffisant par l’établissement de crédit.

De plus, l’emprunteur doit démontrer que ses revenus sont stables et réguliers, avec des perspectives d’évolution professionnelle, telles qu’une augmentation potentielle de ses revenus. Par exemple, un contrat à durée indéterminée pour les employés ou un chiffre d’affaires relativement stable au cours des trois dernières années pour les travailleurs indépendants. Il est à noter que les établissements de crédit sont attentifs à ces aspects et peuvent rejeter une demande de crédit ou de rachat de crédit si ces critères ne sont pas remplis.

Présenter des justificatifs complets

Avant de soumettre une demande de crédit, il est crucial de préparer les documents justificatifs de sa situation personnelle, professionnelle et financière. L’emprunteur doit fournir des relevés d’imposition sur le revenu, essentiels pour évaluer sa solvabilité. Si possible, des justificatifs d’épargne et des titres de propriété doivent également être fournis, surtout en cas de crédit hypothécaire ou de rachat hypothécaire. En effet, la solvabilité de l’emprunteur est démontrée par l’absence d’inscription au Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP).

Retour