Rachat de crédit simulation

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Comment faire ma demande de rachat de prêt hypothécaire suite à une séparation ?

Les séparations sont malheureusement de plus en plus fréquentes dans la vie des ménages ces dernières années. Lorsque survient une séparation, l’une des décisions importantes à prendre est celle de l’un des conjoints de devenir le propriétaire unique du bien immobilier acquis pendant l’union. L’ex-conjoint peut alors choisir d’y résider ou de le louer à un tiers. Cependant, il est essentiel que les ex-conjoints comprennent les conditions et les démarches nécessaires pour réaliser un rachat de crédit hypothécaire suite à une séparation.

L’un des aspects spécifiques du rachat de crédit hypothécaire est la nécessité de présenter l’état hypothécaire. Seul le service de la publicité foncière est habilité à fournir ce document, qui contient des informations essentielles sur le bien immobilier à hypothéquer. Il répertorie les propriétaires successifs, les inscriptions hypothécaires, les charges éventuelles sur le bien, ainsi que les publications relatives à celui-ci. Sans cet état hypothécaire, il est pratiquement impossible d’effectuer un rachat de crédit hypothécaire, car les actes notariés s’appuient sur ce document.

Le montant du rachat de crédit hypothécaire dépend en grande partie de l’état hypothécaire. Cette spécificité distingue le rachat de crédit hypothécaire des autres types de regroupement de crédit. Lorsque le dossier est solide, le rachat de crédit hypothécaire permet d’obtenir une somme plus importante, notamment une trésorerie dépassant souvent les 15 % habituels.

Outre la majorité civile des conjoints, qui est une évidence dans le cadre d’un mariage légitime, la jouissance des droits civiques et un casier judiciaire vierge sont également requis. Il est important de noter que le rachat de crédit immobilier n’est pas envisageable si le couple est en instance de divorce. Avant de procéder au rachat de crédit immobilier, le couple doit d’abord régler la séparation des biens et des dettes, en respectant toutes les réglementations en vigueur.

Les critères à respecter pour réaliser un rachat de crédit hypothécaire ne diffèrent pas fondamentalement de ceux d’un prêt immobilier classique. L’établissement prêteur examine attentivement le taux d’endettement, qui ne doit pas dépasser 33 % des revenus nets mensuels de l’ex-conjoint souhaitant reprendre seul les crédits en cours et devenir l’unique propriétaire.

L’organisme prêteur analyse également en détail le profil de l’ex-conjoint, qui doit disposer d’un revenu stable et suffisant pour garantir un remboursement adéquat. Un revenu en progression est généralement préféré à un revenu fixe. Si l’ex-conjoint souhaitant devenir l’unique propriétaire du bien immobilier possède des revenus fonciers ou est travailleur non salarié (TNS), il devra fournir des justificatifs de stabilité de revenus, tels que ses trois derniers bilans annuels.

La séparation entraîne souvent des difficultés financières pour les ex-conjoints, notamment en ce qui concerne la capacité de remboursement des crédits contractés conjointement. Dans ce contexte, le rachat de crédit hypothécaire peut s’avérer être une solution envisageable, surtout si les ex-conjoints sont copropriétaires d’un crédit immobilier.

L’ex-conjoint souhaitant effectuer le rachat de crédit hypothécaire s’adresse généralement à un organisme concurrent qui rachète le crédit immobilier en cours et met en place un nouveau plan de remboursement. Désormais, la responsabilité incombe à une seule personne plutôt qu’au couple. Il est également possible de regrouper les autres crédits à la consommation avec le crédit immobilier.

Lorsque l’ex-conjoint souhaite conserver la part du logement de l’autre ex-conjoint, il doit procéder au rachat de soulte. Cette opération, bien que coûteuse et nécessitant un remboursement sur une période prolongée, nécessite la fourniture de documents spécifiques. Dans ce processus parfois complexe, l’assistance d’un courtier peut s’avérer précieuse, car il peut accélérer les démarches et garantir des résultats plus rapides et fiables, même si cela implique de payer une rémunération au courtier.

Voici un exemple de calcul de tableau d’amortissement pour un rachat de crédit de 25 000 € emprunté sur une durée d’amortissement de 12 ans, soit 144 échéances, avec un TAEG de 4,25 % (février 2024).

Mois Intérêts Capital amorti Reste dû
Mois 1 89 € 133 € 24 867 €
Mois 2 88 € 134 € 24 733 €
Mois 3 88 € 134 € 24 598 €
Mois 4 87 € 135 € 24 464 €
Mois 5 87 € 135 € 24 328 €
Mois 140 4 € 218 € 880 €
Mois 141 3 € 219 € 661 €
Mois 142 2 € 220 € 442 €
Mois 143 2 € 220 € 221 €
Mois 144 Année 12 1 € 221 € 0 €

Le tableau d’amortissement et le rachat de crédit : un outil indispensable pour planifier votre budget
Le tableau d’amortissement est un outil crucial pour tout emprunteur, car il offre une transparence totale sur l’évolution de son prêt. Cependant, il ne se limite pas à cela. En scrutant ce tableau attentivement, vous pouvez également évaluer si vous bénéficiez d’un taux compétitif. En effet, outre le montant des mensualités et le capital restant dû, il révèle les intérêts bancaires, une part significative de vos remboursements. Si ces intérêts sont excessifs, cela peut indiquer que vous n’avez pas obtenu le meilleur taux possible.

Afin de garantir des conditions de remboursement optimales, il est essentiel de faire jouer la concurrence entre les établissements financiers. Comparer les offres et négocier avec les banques peuvent vous aider à trouver un taux compétitif. Un courtier en prêt immobilier peut également vous accompagner dans cette démarche, en utilisant son expertise pour obtenir les meilleures conditions de financement adaptées à votre situation financière. En résumé, le tableau d’amortissement ne se contente pas de tracer l’échéancier de remboursement, il constitue également un outil de vérification essentiel pour s’assurer que vous ne payez pas plus que nécessaire pour votre crédit.


Connaissez-vous la définition de Constructibilité limitée ?
 

La majorité des communes françaises ont leur propre plan d’urbanisme. Les constructeurs doivent notamment le respecter pour tous leurs projets de construction immobilière. Cependant, certaines régions qui n’en disposent pas obéissent à la règle de « constructibilité limitée ». Cela signifie que tout projet de construction immobilière en dehors des zones déjà urbanisées sera interdit. Mise en place par la loi du 7 janvier 1983, cette norme continue de s’appliquer. Elle a même été renforcée par la loi ALUR du 24 mars 2014 afin de minimiser le gaspillage des terrains et limiter l’artificialisation du sol dans certaines communes rurales.

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