Le demandeur de crédit doit montrer une preuve de sa solvabilité. À ce titre, il ne doit pas être enregistré au fichier des incidents de remboursements des crédits aux particuliers (FICP). Fichier qui recense les personnes qui n’ont pas pu rembourser leur emprunt à cause d’un surendettement. Il doit être également exempt de découvert bancaire. La somme de toutes les mensualités des prêts en cours plus celle du prêt immobilier contractés par l’emprunteur ne doit pas dépasser le 33% de son revenu mensuel. Quelles sont les ressources nécessaires à avoir pour obtenir un crédit ? Comment évaluer le reste à vivre ? Quel est l’impact d’un crédit sur les finances personnelles et comment éviter de crouler sous les dettes ?
Les ressources financières permettent de vivre, de satisfaire les besoins vitaux, d’effectuer des dépenses liées au confort et au plaisir. Elles permettent aussi de payer les charges et rembourser d’éventuelles dettes. Si elles sont mal calculées, le ménage peut sombrer dans une difficulté financière malgré elle. Voici comment calculer les ressources afin de maîtriser son budget.
Prendre en compte uniquement les revenus stables et durables
En prenant l’exemple du salaire, il faut s’en tenir au salaire de base. Les pensions alimentaire et les allocations familiales font partie des revenus stables si elles sont perçues pendant toute la durée de prêts. Les revenus de placement peuvent être pris en compte s’ils sont réguliers. Il en est par exemple le cas des loyers.
Faire attention aux revenus passagers
Il ne faut jamais considérer les primes de rendement, les compensations de congés payés, les indemnités de transport obtenues lors d’une mission. Ce ne sont que des appointements passagers qui risquent de fausser le calcul car ce n’est pas tous les jours que le salarié va en recevoir. À ne pas prendre en compte également les revenus incertains comme les dividendes d’actions puisque cela dépend de la performance de la société dont on est actionnaire.
Réviser à la baisse les différents bénéfices
Pour ceux qui obtiennent leurs revenus de la part des activités commerciales, industrielles et agricoles, il serait plus sage de prendre les bénéfices les plus bas d’au moins les 3 dernières années comme référence s’il y a beaucoup d’écart entre le rendement de l’activité. Il faut prendre garde également de ne pas spéculer sur l’avenir en misant sur des revenus futurs.
Puisqu’elle doit être remboursée, la dette équivaut à une diminution de ressources futures. C’est là que vient l’énorme différence entre les deux.
La dette fait diminuer les ressources
Du moment qu’une dette n’est pas encore remboursée, elle constitue une obligation qui pèse sur les revenus de l’individu. À titre d’exemple, un ménage qui perçoit 4 000 €/mois et qui doit payer 360 € de mensualité ne dispose plus que de 3 640 €. Les 3 640 € sont ses ressources du moment. Il est important de faire ce calcul car cette famille a besoin de 3 500 €/mois pour vivre sereinement, elle ne peut plus se permettre de contracter une nouvelle dette avec une mensualité supérieur à 140 € sans prendre le risque de connaître une difficulté financière ou une diminution de leur confort.
Les dettes n’offrent pas d’avantage financier
Les crédits permettent d’acheter un produit ou de bénéficier d’un service immédiatement quand les ressources disponibles ne sont pas suffisantes. Il serait tort de considérer un crédit renouvelable comme ressources. Ce n’est pas un gain, c’est un service rendu qui exige de contreparties financières. Par exemple, le coût d’un réfrigérateur acheté à 800 € revient à 856 € si le crédit remboursable en un an a un taux de 7%. Ainsi, les prêts permettent, certes, d’effectuer des dépenses mais ils ne font qu’augmenter celles-ci à la fin. La différenciation de dette et de ressource permet d’éviter le surendettement à cause de l’utilisation abusive du crédit renouvelable comme étant une source de dépense illimitée.
La bonne gestion du budget de ménage et la juste répartition des revenus sont indispensables pour pouvoir rembourser un crédit. Parmi la partie de ressources à prendre à compte, il y a le reste à vivre. Comment le reste à vivre influence-t-il la solvabilité d’un emprunteur ?
Le reste à vivre et les charges fixes hors crédits
Dans le budget d’une famille, le reste est à vivre est tout ce qui reste des revenus après le paiement des charges fixes. Ces dernières sont composées de loyer à payer, les charges de logements, les impôts, l’eau, l’électricité, le chauffage, carte de transport, les pensions à verser, les frais d’études des enfants. Le restant pour vivre sont à utiliser pour la nourriture, la santé, l’habillement et pour subvenir à d’autres besoins et pour payer des dépenses imprévus (obsèques, déménagement, etc.).
Voici un exemple de budget d’une famille type :
Le reste à vivre diminue à chaque fois que les mensualités de crédit augmentent
Le remboursement de crédits, quel que soit sa nature, fait partie des charges fixes. C’est de là que l’enjeu devient important. En effet, plus le ménage souscrit un prêt, plus son restant pour vivre diminue. En reprenant l’exemple précédant voici ce qui se passe :
Est insolvable une personne dans l’incapacité de rembourser ses créanciers. Il s’agit d’une conséquence fâcheuse d’une difficulté financière.
La solvabilité
L’individu est déclaré comme étant solvable si la totalité de ses mensualités en cours et futures ne dépassent pas un certain pourcentage de ses ressources mensuelles régulières et durables :
Insolvable à cause d’une diminution d’actif
Quand les revenus calculés au préalable diminuent pour plusieurs causes (perte d’emploi, faillite d’un commerce, incapacité à exercer son précédent métier, etc.), l’argent pour payer les charges et rembourser les dettes devient insuffisant. La personne est devenue insolvable.
Insolvable à cause de l’augmentation de passif
Quand les dettes et charges de l’emprunteur augmentent (augmentation du coût de la vie, naissance d’enfants, paiement d’amende ou de pension, etc.), il n’a plus en sa possession assez d’argent pour rembourser ses dettes et il devient insolvable.
En ce début d’année, se lancer dans des demandes de rachat de crédit est de mise. C’est un bon moyen pour vous éloigner davantage du surendettement et pour lisser vos mensualités.
Le rachat de crédit ou le regroupement de crédit : qu’est-ce que c’est ?
Aussi appelé regroupement de prêts, le rachat de crédit est une prestation bancaire qui consiste simplement à vendre la propriété d’un emprunt à une autre banque en vue de profiter de mensualités moins lourdes. A l’inverse de la renégociation de crédit, il faudra vous adresser à une autre banque que celle où vous avez souscrit l’emprunt pour faire un rachat de crédit. Vous pouvez notamment en profiter afin d’unifier toutes les mensualités de vos crédits à la consommation si vous en avez plusieurs. Il s’agit d’une démarche qui ressemble à s’y méprendre à celle de la souscription simple de crédit. Vous devez créer un nouveau dossier et souscrire à une nouvelle assurance emprunt pour attirer l’attention des banques et les convaincre.
Comment prétendre à un rachat de crédit ?
Comment faire pour profiter d’un rachat de crédit ? Il y a notamment quelques normes à respecter pour ce faire. Par exemple, les banques ne rachètent que les contrats qui sont remboursés à hauteur de 60% uniquement. En outre, vous devez proposer un profil emprunteur attractif afin de négocier de meilleures mensualités que celles de votre ancien engagement. Outre les taux, vous devez prendre en considération les pénalités, la qualité de l’accompagnement, les conditions de versement des mensualités, les possibles rééchelonnements des dettes, etc. Pour comparer les différentes offres possibles, vous pouvez utiliser des comparateurs en ligne. Ces outils compilent les offres de rachat de crédit correspondant à votre profil emprunteur et vos possibilités financières.
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