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Endettement par le crédit : est-il dû a la supériorité de l’offre ou de la demande ?

Cumuler plusieurs emprunts mène souvent à l’endettement. Pourquoi les particuliers se laissent-ils tenter par les organismes financiers ou les organismes de crédit ? Comment entre-t-on dans la spirale du surendettement ? Faisons le point sur un processus progressif, qui peut être évité.

Il y a plus d’offre quand il y a moins d’emprunteurs. Le nombre de demandeurs de crédit peut diminuer à cause des situations suivantes :

  • Le taux de crédit est élevé, ce qui cause la réticence des candidats au prêt.
  • Les banques mettent sur le marché plusieurs types de prêts, et les demandeurs de crédits ne souscrivent qu’à ceux qui sont adaptés à leur situation.
  • L’économie est en bonne santé ; la population dispose d’un meilleur pouvoir d’achat et préfère épargner, investir et acheter au comptant plutôt que de souscrire à des crédits.

Dans quel cas la demande de crédit est-elle supérieure à l’offre ?
La demande est supérieure à l’offre quand le nombre de demandeurs de crédit augmente. Cela peut résulter des situations suivantes :

  • Le marché est favorable à l’achat. Par exemple : baisse du prix des logements. Pour profiter de cette aubaine, les consommateurs sont incités à contracter un prêt immobilier car leurs salaires ne permettent pas de payer au comptant le prix d’un appartement, aussi attractif soit-il.
  • Il y a une crise financière et les ménages sont contraints d’emprunter pour maintenir un niveau de vie décent.

Qu’est-ce qui cause l’endettement ? La supériorité de l’offre ou de la demande ?
Il est difficile de déterminer un lien direct entre l’offre et la demande en matière d’endettement par crédit. D’un côté, les consommateurs peuvent être contraints de souscrire à un prêt durant les temps difficiles, même si le taux de crédit est élevé. De l’autre, quand la situation est propice à l’emprunt, les acheteurs potentiels recourent à des prêts pour financer des travaux, des achats nécessaires ou acheter de l’équipement, par exemple. En réalité, contracter un crédit ne pose pas de problème tant que les capacités de remboursement sont assurées.

L’augmentation de la consommation des ménages est généralement associée à une hausse du pouvoir d’achat. Toutefois, lorsque cette hausse de consommation survient sans augmentation correspondante des revenus, elle peut conduire à un endettement, voire à un surendettement.

Consommation et pouvoir d’achat
La consommation se réfère à l’acte par lequel les ménages satisfont leurs besoins en utilisant leurs ressources disponibles. Le pouvoir d’achat, quant à lui, représente la capacité d’un ménage à acquérir des biens et services avec une unité monétaire. Ainsi, pour consommer, il est nécessaire que le ménage dispose d’une source de revenu, qu’elle soit immédiate ou future. « Future » car, grâce à l’emprunt, un consommateur qui n’a pas le budget immédiat pour acquérir un bien peut le faire à crédit, s’engageant ainsi à rembourser la somme empruntée progressivement.

L’effet pervers de l’augmentation de la consommation
Lorsque les prix immobiliers baissent, certaines familles voient une opportunité de devenir propriétaires de leur propre résidence et entament les démarches pour le faire. Toutefois, si une part importante des revenus est dédiée à cette acquisition, le budget alloué aux autres besoins essentiels peut en pâtir. Dans de tels cas, le ménage peut se retrouver endetté en souscrivant à un prêt immobilier.

Lorsque, en l’absence d’une augmentation de revenus, le recours au crédit devient une solution systématique pour satisfaire tous les besoins, le risque de surendettement devient préoccupant.

La distinction entre court, moyen et long terme se rapporte à l’échéance de remboursement, c’est-à-dire la durée pendant laquelle l’emprunteur a pour s’acquitter totalement de sa dette. Cette échéance peut influencer le montant, les frais et l’intérêt du crédit. Par ailleurs, l’échéance de certains prêts est réglementée par la loi, tandis que les sommes importantes, comme pour un prêt immobilier, sont généralement remboursables sur le long terme.

La durée des crédits bancaires

  • à très court terme : de quelques jours à quelques mois ;
  • à court terme : jusqu’à deux ans (24 mois) ;
  • à moyen terme : de 2 ans à 7 ans ;
  • à long terme : de 7 à 20 ans ;
  • à très long terme : au-delà de 20 ans ;

La différence entre l’utilisation de chaque crédit
Le crédit à très court terme sert généralement à combler un besoin urgent et temporaire. L’emprunteur pourrait le souscrire pour, par exemple, payer des frais médicaux en attendant le remboursement de sa mutuelle. Le crédit à court terme répond à un besoin ponctuel, comme des fournitures scolaires ou des vacances. Le crédit à moyen terme, quant à lui, finance généralement des achats plus conséquents comme de l’électroménager haut de gamme ou une voiture. Le crédit à long terme est majoritairement associé aux prêts immobiliers, qui peuvent s’étendre sur une période allant de 10 à 25 ans, selon le montant et les modalités du prêt.

La différence sur la modalité des prêts
Les crédits à court et moyen terme sont généralement pour des montants moindres que ceux à long terme. Par exemple, un prêt personnel est souvent plafonné à 75 000 €. Les crédits à échéance plus courte ont tendance à avoir un taux d’intérêt plus élevé. Cependant, pour les prêts immobiliers, plus la durée de remboursement est longue, plus le taux d’intérêt peut être élevé.

Épargner permet de reporter l’achat immobilier jusqu’à avoir suffisamment de fonds. Toutefois, en empruntant, l’acquéreur peut immédiatement obtenir le bien et s’engage à rembourser le prêt progressivement. Dans les deux cas, que ce soit par épargne ou emprunt, une portion des revenus est mise de côté. À la fin de la période d’épargne, non seulement le capital est accumulé, mais des intérêts sont également générés. Pour un emprunt, à son terme, tous les coûts, y compris les frais et les intérêts, auront été payés. Cependant, étant donné le montant important généralement requis pour une acquisition immobilière et les avantages d’être propriétaire rapidement, la majorité des primo-accédants optent pour le prêt immobilier.

Mais pourquoi est-il conseillé d’épargner avant de contracter un prêt immobilier? Voici quelques raisons :

  • Les banques favorisent les emprunteurs ayant un apport personnel.
  • L’épargne aide à accumuler au moins 20% du coût total du bien immobilier.
  • Le montant total d’intérêt à payer pour un prêt dépend du montant emprunté.
  • Avoir une épargne réduit le montant à emprunter, et par conséquent, le coût total du prêt.

Épargner régulièrement est également un indicateur pour les prêteurs que l’emprunteur est capable de gérer les remboursements mensuels du prêt.

Une situation financière sereine se définit par la capacité d’un ménage à épargner régulièrement pour réaliser ses projets futurs. Est-ce que refaire un crédit après un surendettement est une solution viable? Épargner devient possible une fois que toutes les obligations financières, y compris les remboursements de crédit, sont satisfaites. En revanche, un ménage en situation précaire est celui qui peine à couvrir ses dépenses courantes. Cette situation peut découler d’un endettement excessif et d’une accumulation de crédits. En effet, le code de la consommation définit cette situation comme une incapacité manifeste à répondre à l’ensemble de ses obligations financières (Art. L. 711-1 et L. 712-2).

Pour éviter une telle situation, il est essentiel de bien gérer ses finances et de prendre en compte sa capacité réelle de remboursement. Lors de la négociation d’un nouveau prêt, il est impératif de ne pas surestimer ses capacités de remboursement, de déclarer tous les crédits en cours, et de fournir des informations exactes sur les revenus. Évitez de compter sur des revenus incertains et de contracter de nouvelles dettes pour rembourser les anciennes, car cela peut mener à une spirale d’endettement.

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