Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

Les éléments composant le dossier d’un rachat de crédit

Le rachat de crédit est une opération financière consistant à réduire le montant des mensualités en regroupant les crédits en un seul et unique prêt qui s’étale sur une durée plus ou moins longue. Cette solution permet de diminuer le taux d’endettement du débiteur tout en lui permettant d’alléger son budget. Dans le cadre de cette opération financière, il faut prendre en compte divers éléments dont certains sont soit facultatifs, soit obligatoires. Décryptons les frais nécessaires au regroupement de crédit.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, voyons d’abord ce que l’on entend par restructuration de dettes ou rachat de crédit. Il s’agit d’un contrat de crédit souscrit par le débiteur auprès d’un établissement de rachat. Il consiste en une nouvelle acquisition des dettes de l’emprunteur par un nouvel établissement bancaire ou par sa banque habituelle. En règle générale, le taux d’intérêt du nouveau crédit doit être plus avantageux que le taux offert par les prêts à la consommation, le prêt immobilier, le prêt revolving ou la dette de ménage regroupés en un seul prêt. En théorie, cette opération financière permet de réduire jusqu’à 50% le montant du remboursement. Les retards d’impôts, les crédits existants, les dettes fiscales etc. peuvent être regroupés en un seul. Il est important de noter que le regroupement de dettes ne fait pas disparaître d’un coup le surendettement même s’il assainit la situation budgétaire. Il est toujours nécessaire de gérer son budget attentivement quand on opte pour cette solution. Le rachat de crédit est surtout conseillé pour ceux qui ont un problème d’accumulation de crédits. Cela peut se traduire par des fins de mois difficiles, des découverts bancaires, l’insolvabilité ou le non-paiement de ses dettes. Cela pourrait être dû à une baisse soudaine de ses revenus, à des aléas de la vie tels que le divorce, le décès, l’accident etc. Lorsque la gestion du budget devient difficile à gérer, il peut être salutaire de se tourner vers ce genre de solution.

Le refinancement est soumis à diverses conditions que doit remplir le dossier de rachat de crédit pour ceux qui souhaitent réduire leur charge mensuelle ou diminuer leur endettement. Outre les garanties exigées par certaines banques, selon le profil de l’emprunteur, il existe quelques éléments relatifs au rachat de crédit. L’ensemble de ces éléments définit le taux effectif global (TEG). C’est ce taux qui permet la mise en concurrence des différentes propositions des établissements de rachat. Il indique le coût véritable du crédit. Il ne doit pas être supérieur au taux d’usure légal. Il inclut les frais obligatoires à la charge de l’emprunteur tels que les frais de dossiers, les frais de courtage, les assurances, les pénalités de remboursement anticipé, les frais de mainlevée.

Les établissements bancaires ont tendance à imposer des frais de dossier, surtout pour le prêt personnel. Cependant, cela s’applique également au rachat de crédit dans certaines banques. Ces frais de dossier sont pris en compte dans le coût du crédit. Ils sont dus à la banque ou au courtier qui a trouvé le nouveau prêt. En principe, ces frais demandés sont de l’ordre de 1% du coût total du capital emprunté. Toutefois, comme le taux d’intérêt, il est possible de les négocier auprès de l’établissement de rachat. Tout dépend du profil de l’emprunteur, de son scoring bancaire. Une remise, voire une exonération, est ainsi possible si l’on parvient à faire une bonne négociation.

Bon à savoir : les frais de dossier ne doivent être acquittés qu’en cas d’acceptation de la demande de regroupement de dettes. Si la demande est rejetée, aucune facture ne doit être émise. L’étude effectuée par une banque ou un courtier sur le dossier ne doit pas entraîner de frais de dossier. L’inconvénient de ces frais de dossier, c’est qu’ils génèrent des intérêts payables chaque mois.

Si l’on a fait appel à un courtier pour dénicher un établissement de rachat, cet intermédiaire pourrait demander une commission. La somme demandée varie généralement entre 1% à 5% du coût du nouveau crédit, en fonction de la complexité du dossier et de l’offre obtenue. Cependant, certains intermédiaires perçoivent une rémunération directe de la part de l’organisme financier qui réalise la restructuration de dettes. Il est important de noter que le client ne devrait pas avoir à payer une commission à moins qu’il ait signé un contrat de regroupement de crédit avec un établissement déniché par l’intermédiaire.

L’organisme financier pourrait réclamer l’hypothèque d’un bien immobilier en guise de garantie du prêt. Si l’emprunteur possède un patrimoine immobilier et que le montant du crédit est important, l’établissement de rachat peut demander la prise d’hypothèque. Cette procédure exige l’intervention d’un notaire, dont les frais sont inclus dans le coût total du crédit. L’emprunteur devra alors s’acquitter de la taxe de publicité foncière, qui représente environ 0,715% du total de l’emprunt, une somme qui revient au service des hypothèques du centre des impôts. A cela s’ajoutent les frais d’hypothèques d’environ 2% du coût du prêt. Cependant, dans le cas d’une caution fournie par un tiers, aucun frais n’est à payer. Mais s’il s’agit d’une caution fournie par un organisme bancaire, il faudra s’acquitter d’une somme généralement comprise entre 2% à 3% du montant du prêt. Une partie de la somme versée à l’organisme de cautionnement peut être récupérée à la fin du crédit.

Il s’agit d’une sorte de pénalité que l’organisme de rachat applique au souscripteur quand il restructure ses dettes. La plupart des prêts à la consommation peuvent être regroupés sans indemnités de remboursement anticipé. Cependant, les prêts amortissables sont sujets à ces indemnités. Les frais de remboursement anticipé doivent figurer dans le contrat en cours. S’il s’agit d’un rachat de crédit immobilier, le montant de l’IRA est généralement de 3% du capital restant dû. S’il y a une majorité de prêts à la consommation dans le regroupement, le montant de l’IRA oscille généralement entre 0,5% à 1% du capital restant dû. Rappelons que le plafond imposé par l’article R-312-2 du Code de la consommation est 3%.
Bon à savoir : l’IRA ne s’applique pas dans le cas d’un découvert autorisé par un crédit revolving ou s’il y a fluctuation de taux pendant le remboursement anticipé.

L’assurance emprunteur assurance décès invalidité (ADI) est généralement exigée par l’établissement de rachat dans le cadre d’un regroupement de crédit immobilier. Cette assurance permet de pallier les éventualités imprévues pendant le remboursement du crédit. Elle couvre les risques liés à l’incapacité de l’emprunteur à honorer le remboursement du rachat de crédit. En moyenne, le taux de l’assurance varie entre 0,2% à 0,5% du montant de l’emprunt. Ce taux dépend de divers critères comme l’âge, l’état de santé de l’emprunteur, ainsi que les risques inhérents à son travail. Si l’emprunteur est dans l’incapacité de rembourser, c’est l’assureur qui prendra le relais. Il est important de noter que la banque n’a pas le droit d’imposer la souscription à son assurance si l’emprunteur trouve une assurance avec un niveau de garanties équivalent à celui proposé par l’établissement bancaire.

En bref, les frais de dossier, l’assurance emprunteur, les frais d’hypothèques ou les frais de caution, et éventuellement les frais de courtage sont les éléments composant le rachat de crédit. Ces éléments déterminent le taux effectif global, un critère important lors du choix de l’établissement de rachat.

Le regroupement de dettes est une opération bancaire complexe qui nécessite d’avoir une idée précise de son coût avant de choisir un contrat à signer. En effet, comme on l’a vu précédemment, ce montage comprend plusieurs éléments qui peuvent entraîner des frais significatifs pour l’emprunteur. De plus, un mauvais équilibre entre le montant de la mensualité réduite et la durée du rachat pourrait impacter la capacité de remboursement du souscripteur sur le long terme. C’est pourquoi il est judicieux de simuler le coût de cette opération afin d’avoir une meilleure estimation et de préparer son budget en conséquence.
La simulation de rachat est également utile pour défendre son dossier auprès des organismes prêteurs. En utilisant un outil de simulation gratuit, comme celui proposé en haut de ce site, par exemple, un emprunteur peut défier sa banque pour obtenir un taux d’intérêt plus compétitif ou des modalités de remboursement plus avantageuses. Cela lui permet aussi de vérifier s’il peut trouver un taux d’assurance-emprunteur plus bas que celui de l’offre de rachat qu’il a reçue.
Les emprunteurs qui souhaitent éviter les pénalités dues aux retards de remboursement et regrouper leurs dettes au plus vite peuvent également tirer profit d’un simulateur. En général, ces outils sont proposés par les courtiers, qui ont des partenariats avec des banques offrant des conditions de rachat plus avantageuses que celles obtenues par un emprunteur qui effectue seul cette opération. En utilisant un simulateur, le souscripteur peut ainsi obtenir des offres de regroupement de dettes sans se déplacer et sans perdre du temps à démarcher les banques. Cet outil, accessible en ligne, permet de faire un tri sélectif des offres de rachat disponibles et adaptées au profil de l’emprunteur. Cela favorise un gain de temps et aide à sélectionner les offres les plus adaptées à ses besoins. Il ne faut donc pas le négliger.

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