Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

Existe-t-il un délai entre deux rachats de crédits ?

Lorsque quelqu’un ayant contracté des crédits se trouve dans l’incapacité d’honorer les échéances, il peut envisager le recours à la solution de rachat de crédit. Cette démarche permet de réduire un taux d’endettement élevé ou d’éviter le surendettement. Il est envisageable de restructurer ses dettes en cours pour la deuxième fois. Cette opération peut être réalisée soit par le même établissement bancaire ayant effectué le premier rachat, soit par un autre organisme de crédit. Ainsi, le demandeur peut soumettre sa demande en ligne ou contacter un conseiller bancaire pour savoir comment mettre en place cette opération.

Le processus d’une deuxième opération de consolidation de dettes se déroule de la même manière que pour le premier rachat. Les mensualités à payer sont déterminées en fonction de la capacité de remboursement de l’emprunteur. Celui-ci peut opter pour cette solution en cas de difficultés de solvabilité découlant d’une situation inattendue telle qu’un accident, un arrêt de travail, une maladie, etc. Il peut également choisir cette option s’il a trouvé un taux plus attractif auprès d’une autre banque.

Quelle que soit la raison du regroupement des dettes, les institutions financières font preuve de vigilance quant aux conditions d’octroi et au suivi du remboursement des fonds accordés. En cas de souscription à une deuxième opération de rachat, la validation peut être rapide si l’emprunteur met en garantie un bien immobilier. En cas de non-paiement, le prêteur est en droit de prendre des mesures juridiques pour récupérer son financement.

Vous n’êtes pas entièrement satisfait de votre premier rachat de crédit ? Vous pouvez le refinancer. Il n’y a pas de délai fixe à respecter entre deux rachats, chaque banque ayant ses propres règles. En général, les établissements n’acceptent de racheter un crédit que s’il a plus d’un an. Cela facilite l’évaluation de la capacité de remboursement de l’emprunteur. Cependant, cela dépend également du type de prêt et du capital restant à rembourser. Certaines banques peuvent offrir leur aide un peu plus tôt.

Le délai le plus court

Les exigences varient d’un établissement financier à l’autre. Certaines banques peuvent accepter de restructurer un crédit racheté dans un délai très court, tandis que d’autres peuvent considérer le rachat initial et imposer un délai d’un an (même si ce n’est pas légal). D’autres ne fixent aucun délai entre deux rachats si le client souhaite financer un nouveau projet ou si le montant de la deuxième restructuration de dettes est supérieur à la première. Tout dépend de l’établissement bancaire, de la situation de l’emprunteur et de l’institution du premier rachat.

Délai imposé par la banque en fonction du profil de l’emprunteur

Le candidat à l’emprunt peut remplir un formulaire en ligne en indiquant les détails concernant le premier regroupement de crédit. Ensuite, le site de la banque ou de l’organisme prêteur effectue une étude pour évaluer la faisabilité du projet de l’emprunteur. Les motifs poussant la banque à imposer un délai peuvent être liés à sa réticence à voir les emprunteurs enchaîner des contrats de rachat sur une courte période. Il se peut que les frais de dossier de l’ancien crédit ne soient pas encore amortis et que l’emprunteur envisage déjà d’en ajouter d’autres.

Une deuxième consolidation de dettes peut être envisagée suite à une première, selon certaines circonstances. Le débiteur pourrait chercher à obtenir de meilleurs taux pour réduire davantage ses charges mensuelles. En réduisant ses mensualités, l’emprunteur peut éviter le surendettement. Lorsqu’il a besoin de fonds supplémentaires pour acquérir un véhicule, un camping-car, ou pour réaliser des travaux de rénovation dans sa maison, il peut également choisir de restructurer son premier rachat.

Dans ce cas, il est important de vérifier que le nouveau financement ne risque pas d’augmenter son taux d’endettement. Il se peut aussi que l’emprunteur ait réalisé des économies grâce à la première consolidation de dettes et qu’il souhaite rembourser une partie de ses dettes restantes. Il devra alors négocier son premier rachat avec la banque pour éviter les pénalités de remboursement anticipé.

Avec les nouvelles politiques bancaires et la baisse des taux d’intérêt, de nombreux emprunteurs ayant contracté des crédits à la consommation, des prêts renouvelables et des prêts immobiliers se tournent vers le rachat de crédit pour faire face à un endettement excessif. Le deuxième rachat s’adresse ainsi à ceux qui ont déjà bénéficié d’une première restructuration de dettes. Alors que le tiers des crédits peut encore être regroupé pour la première fois, beaucoup d’emprunteurs pensent qu’ils ne peuvent pas en bénéficier. Il s’agit principalement des emprunteurs immobiliers ayant bénéficié d’une réduction des intérêts sur leurs revenus fonciers. Cependant, dans leur cas, il n’y a aucune perte d’avantage fiscal, l’impôt déduit étant recalculé en fonction des nouveaux intérêts.

Aujourd’hui, il est possible de faire un deuxième, voire un troisième rachat de crédits si l’on est solvable et que l’on a une situation financière stable. La banque prêteuse n’a pas de craintes tant que l’emprunteur répond aux conditions de financement. Cependant, avant d’accorder le deuxième rachat, elle peut étudier la situation professionnelle de l’emprunteur, sa gestion du budget ainsi que les motivations qui l’ont poussé à s’engager pour la deuxième fois. D’autre part, dans le cadre du nouveau financement, l’emprunteur peut choisir une délégation d’assurance emprunteur pour optimiser sa recherche de financement. Le deuxième rachat de crédit concerne donc les personnes qui ont déjà effectué une première restructuration de dettes mais qui n’arrivent pas à équilibrer leur budget ou celles qui souhaitent avoir plus de liquidités.

Il convient de souligner que dans cette deuxième opération, les propriétaires bénéficient d’un avantage car ils peuvent transformer le rachat en prêt hypothécaire. Leur patrimoine immobilier sert ainsi de garantie pour le rachat et le crédit demandé. En revanche, ceux qui n’ont pas de bien immobilier ont moins de chances de voir leur demande de deuxième rachat acceptée. Ils peuvent, par exemple, trouver un proche ou un membre de la famille qui peut se porter garant en proposant un bien immobilier en guise de caution. L’acceptation du dossier sera ainsi plus facile. Cependant, il convient de connaître les pièges d’un deuxième rachat.

Si on n’a pas trouvé un taux d’intérêt d’au moins un point inférieur à la moyenne pratiquée sur le marché, il vaut mieux ne pas choisir cette alternative. La caution pourrait finir par devenir la propriété de l’organisme prêteur si le rachat n’est pas avantageux. En général, les organismes prêteurs ne peuvent pas imposer de délai entre deux rachats de crédits car la loi ne prévoit pas un tel délai. Cependant, comme ils peuvent être réticents à mettre en place une nouvelle consolidation de dettes, ils peuvent imposer un délai dont la durée dépend de chaque établissement. Il faut noter que la recherche d’une seconde formule de restructuration de dettes est généralement gratuite. Il suffit de comparer les offres des banques et des établissements prêteurs et de demander un devis.

Pour éviter un deuxième rachat de crédit, il est recommandé de réaliser une simulation de rachat avant de mettre en place le premier regroupement de dettes. Cette simulation est gratuite et sans engagement. Elle permet d’équilibrer son budget et d’éviter de s’endetter davantage avec un contrat de restructuration de prêts onéreux.

Pour plus de sécurité

Un emprunteur averti ne se lancera pas dans cette opération sans comparer les différentes offres du marché. Cette précaution lui permet de trouver l’offre la plus abordable en matière de taux d’intérêt et de conditions de remboursement (possibilités de report de remboursement de mensualités…). Cette démarche lui permet également d’évaluer les avantages financiers qu’il pourrait obtenir en souscrivant à une offre de rachat.

Les banques proposant cette solution financière appliquent chacune leur propre taux d’intérêt et conditions de reprise de dettes. La simulation permet aussi à l’emprunteur de comprendre son taux d’endettement avant et après la mise en place de l’opération, ainsi que la trésorerie qu’il peut obtenir. La simulation peut porter sur ses prêts immobiliers (prêt immobilier + prêt travaux) ou sur ses prêts immobiliers et crédits à la consommation ou crédits à la consommation uniquement.

Pour déterminer les offres intéressantes

Pour réaliser cette simulation, il suffit d’entrer les informations requises dans le formulaire de rachat en haut de ce site. Ces données aident notre analyste à déterminer le taux d’intérêt auquel l’emprunteur peut prétendre, à déterminer ce que sera sa future mensualité pour un maximum de transparence. Il peut, par exemple, ajouter ou supprimer un crédit afin d’augmenter son pouvoir d’achat et ses chances de voir cette opération accordée. Enfin, cette démarche lui permet aussi d’obtenir une proposition de rachat abordable et sans engagement en un minimum de temps.

Le principe d’un rachat de crédit reste identique, que ce soit la première, la seconde, ou l’énième fois que vous passez par cette opération bancaire. À chaque nouveau rachat de crédit, vous devez vous attendre à une prolongation de la durée de remboursement, sauf dans le cas où vous demandez à la raccourcir, si vous disposez des moyens financiers pour augmenter le montant des mensualités.

En général, le rachat de crédit est effectué par un emprunteur pour diminuer le montant des mensualités et pour améliorer sa situation financière. Le rachat de crédit est similaire à toute activité commerciale qui est encadrée par des lois dédiées à la protection des consommateurs. Notamment pour le deuxième rachat de crédit, l’emprunteur peut s’attendre à une meilleure protection, mais les droits et obligations sont indissociables.

La loi MURCEF est un exemple de ces lois. Elle interdit aux IOB ou courtiers de demander une avance tant que vous n’avez pas signé le document final de déblocage des fonds demandés, dans le cadre de votre deuxième rachat de crédit. Le code de la consommation en son article L-312-2 interdit le versement de quelque nature que ce soit avant l’obtention du prêt d’argent. Il y a aussi les lois Scrivener 1 et 2, respectivement la loi 78-22 du 10/01/78 et la loi 79-596 du 13/07/79, qui stipulent que l’offre de prêt reçue par un client doit être valide pendant au moins 30 jours après sa réception.

Un rachat de crédit présente divers avantages pour un emprunteur, par exemple : optimiser sa situation financière, réduire le montant des remboursements mensuels, réaliser un nouveau projet en ajoutant une trésorerie supplémentaire, profiter d’un taux d’intérêt plus bas, etc. L’emprunteur expérimenté en finances et opérations bancaires peut lui-même entreprendre les démarches pour la demande d’un rachat de crédit. Sinon, il doit être accompagné par un courtier, pour que son dossier de rachat de crédit soit parfaitement construit.

Tout repose sur votre dossier

En plus du dossier bien construit, l’emprunteur peut bénéficier d’un gain de temps et de la confiance de l’établissement bancaire concurrent et partenaire du courtier. Pour qu’une demande de rachat de crédit soit recevable, acceptable, fiable et complète, il faut suivre les règles d’or en la matière. À noter que les établissements de financement ont pour objectif premier d’analyser la situation de l’emprunteur à travers la lecture du dossier. Si un ou plusieurs documents venaient à manquer, le dossier risque d’être rejeté sans avoir été analysé par des experts.

Documents à fournir

Dès le dépôt du dossier, les documents à présenter sont en effet :

  • Un justificatif d’état civil (copie de la carte d’identité ou du passeport) ;
  • Un document sur la situation familiale (contrat de mariage, convention de PACS, jugement de divorce…) ;
  • Un justificatif de la situation professionnelle (copie du contrat de travail ou attestation de l’employeur datant de moins d’un mois) ;
  • Un document sur les revenus (3 derniers bulletins de salaire ou 3 derniers bilans pour les travailleurs indépendants, dernier avis d’imposition, justificatifs de revenus complémentaires, etc.) ;
  • Justificatif du lieu de résidence (justificatif de domicile type facture de gaz ou d’électricité, ou attestation d’hébergement ; taxe d’habitation ou taxe foncière selon que l’emprunteur est locataire ou propriétaire d’un bien immobilier) ;
  • Documents officiels relatifs au budget de l’emprunteur (relevés de compte, toute offre de crédit conso ou offre de prêt immobilier en cours et son tableau d’amortissement, quittance de loyer si locataire…) ;
  • Documents justificatifs du patrimoine (titre de propriété, attestation d’assurance habitation et estimation récente du bien immobilier si propriétaire, relevés d’épargne, relevé de situation d’assurance-vie…).

C’est à la suite du contrôle du dossier que l’établissement commence l’analyse en prenant en compte le calcul du reste à vivre, du taux d’endettement, des garanties, etc. Il est tout à fait possible que l’établissement de financement exige d’autres documents justificatifs, selon le cas.

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