Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

Quels sont les documents à fournir pour un dossier rachat de crédit consommation ?

Les pièces justificatives complètes et bien présentées garantissent la bonne constitution du dossier de rachat de crédit ou d’un rachat de ses prêts avec trésorerie en plus et l’obtention certaine d’un avis favorable. Avant de présenter les documents à un ou plusieurs organismes de financement, l’emprunteur se doit de comprendre et maîtriser toutes les informations, l’objectif fixé, la capacité d’endettement, etc. Il doit prévoir quels crédits il va regrouper, et comment faire racheter les crédits à la consommation.

Les difficultés de trésorerie sont souvent les causes et les effets du remboursement de plusieurs crédits à la consommation dont le montant total fait dépasser le taux d’endettement acceptable. Dans plusieurs cas, le rachat de crédit permet de retrouver une situation d’équilibre, c’est-à-dire revenir à un taux d’endettement raisonnable et à une situation financière qui permet également de réaliser un nouveau projet lucratif.

L’emprunteur peut intégrer tous ses crédits en cours dans l’opération de rachat de crédit, sous réserve que le montant total du nouveau projet soit acceptable par rapport à sa capacité d’endettement, à sa capacité de remboursement, bref par rapport à son profil. S’il doit choisir, il doit décider quels crédits racheter pour que l’opération bancaire soit faisable. Le choix est basé sur le montant de la mensualité que l’emprunteur veut ou peut réaliser. En tout cas, selon les règles, si les crédits sont composés de crédits immobiliers et de crédits à la consommation, le nouveau contrat est soumis au régime de rachat de crédit à la consommation si la part des crédits immobiliers est inférieure à 60% de la totalité des crédits à regrouper.

Autant que possible, lorsque les règles le permettent, le rachat de crédit doit pouvoir regrouper les crédits renouvelables dont les taux sont parfois plus élevés, puis les crédits à taux variables qui représentent des risques d’insécurité dans le temps.

Il est à noter que toute demande de rachat de crédit est soumise à une analyse composée de différentes étapes. Les organismes de crédit ne donnent jamais leur accord de crédit sans avoir étudié en détail le dossier de l’emprunteur, y compris le contrôle de la solvabilité, parfois compris par la consultation du fichier FICP ou Fichier des Incidents de Paiement des Crédits aux Particuliers.

Concrètement, afin de pouvoir faire racheter avec certitude ses crédits à la consommation, l’emprunteur doit justifier, par des pièces palpables et authentiques, ses ressources, ses charges et ses crédits en cours. Si nécessaire, il peut joindre une lettre de déclaration sur l’honneur sur l’exactitude des informations fournies. S’il s’agit d’un rachat de crédit en ligne, l’emprunteur est invité à remplir une « fiche de dialogue charges et revenus ».

C’est à partir des documents qui leur sont parvenus que les organismes de financement évaluent la capacité d’endettement de l’emprunteur. Cependant, lors des échanges, l’organisme qui s’intéresse à un dossier peut demander à son client potentiel la part de ses revenus que l’emprunteur peut consacrer tous les mois au remboursement du crédit envisagé, c’est-à-dire le rachat de crédit en question.

En effet, l’emprunteur doit fournir tous les documents qui décrivent sa situation financière, la récapitulation de ses charges, la formulation de ses besoins ou de ses objectifs. Surtout, il doit bien choisir l’organisme idéal après avoir utilisé l’internet et les plateformes dédiées au rachat de crédit à la consommation.

Dès la réception des documents fournis par l’emprunteur, dans le cadre de la demande de rachat de crédit à la consommation, l’organisme de financement commence l’analyse de la situation de l’emprunteur en se basant sur la capacité d’endettement de celui-ci. Si le taux d’endettement, c’est-à-dire la différence entre le niveau de revenu et les charges, dépasse les 33% avant la mise en place de l’opération bancaire, l’emprunteur risque le rejet de son dossier.

Dans le cas contraire, l’établissement continue l’analyse et s’il trouve qu’après avoir mis en place le rachat de crédit, le seuil de surendettement est encore loin, le dossier de surendettement est recevable et après, l’emprunteur a la chance de réussir son rachat de crédit. Il peut même ajouter une demande de trésorerie supplémentaire pour lancer un nouveau projet.

Si la situation personnelle et financière de l’emprunteur est un peu critique, l’établissement peut proposer une modulation de la durée du prêt, issu du rachat de crédit afin de réduire le montant des mensualités. Durant les échanges, l’emprunteur peut accepter ou refuser la proposition, car l’allongement de la durée de remboursement entraîne inévitablement la hausse des intérêts, c’est-à-dire un montant total du remboursement plus important par rapport au capital emprunté.

En effet, lors de la réception de l’offre de rachat de crédit de la part de l’organisme de financement, laquelle précise le montant du capital proposé en rapport à la situation du client, le taux d’intérêt et la durée des remboursements, l’emprunteur doit réfléchir :

  • sur le taux obtenu,
  • sur les dates de fin de remboursement,
  • sur le montant de la nouvelle mensualité,
  • il doit surtout anticiper sa situation future.

Même après la signature de l’offre en guise d’acceptation, l’emprunteur dispose de 14 jours pour changer d’avis. Il s’agit d’utiliser le formulaire de rétractation si l’offre n’est plus convenable pour l’emprunteur après réflexion.

Pour que l’analyse du dossier soit effectuée en bonne et due forme, pour que l’emprunteur reçoive des réponses claires et nettes de la part de l’organisme de financement, à propos de sa demande de rachat de crédit, l’emprunteur doit fournir les pièces justificatives, les pièces obligatoires, les pièces à jour et authentiques. Ces pièces sont classées en six catégories et il est préférable qu’elles soient organisées dans six pochettes différentes pour faciliter la lecture et la manipulation des données et des renseignements. À chaque pochette, l’emprunteur doit afficher la classification des pièces, à savoir l’identité de l’emprunteur, la situation familiale, les revenus, les comptes bancaires, les prêts et crédits à la consommation en cours, ou encore dettes diverses, les crédits immobiliers en cours d’amortissement (si c’est le cas).

Chaque pochette doit contenir en détail les informations pertinentes et les pièces justificatives y afférentes :

  • Dans la pochette « Identité de l’emprunteur », il doit y avoir une photocopie légalisée de la carte d’identité nationale ou d’un passeport à jour de l’emprunteur et du ou des co-emprunteurs, si c’est le cas.
  • Dans la pochette « Situation familiale », l’organisme peut trouver et lire facilement le livret de famille, le contrat de mariage ou toutes autres pièces justifiant la situation familiale ou matrimoniale de l’emprunteur, qu’il soit en instance de divorce ou déjà séparé ou célibataire.
  • Dans les autres pochettes respectivement, il doit y avoir toutes les pièces qui justifient ses sources de revenus, réguliers ou occasionnels, y compris les bulletins de salaire et/ou les avis d’imposition pour les indépendants, les justificatifs des différentes caisses sociales, ou des pensions de retraite/rente, et peut-être un bail de location, etc.

Pour l’habitation et le logement, l’emprunteur doit justifier les diverses taxes, le titre de propriété s’il est propriétaire, car cela augmente la chance de réussir le rachat de crédit. Il ne faut pas négliger la justification des mouvements des comptes bancaires et les pièces justificatives des diverses dettes.

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