Rachat de crédit simulation

Simulateur de regroupement de prêt en ligne avec réponse immediate

Rachat de crédits et la loi Lagarde

Le rachat de crédits ou la restructuration de prêts est une opération financière qui permet de soulager les lourds remboursements de mensualités des prêts qu’un débiteur a contractés. Cette solution de sortie du surendettement s’est beaucoup développée ces dernières années. Cela est dû non seulement à la baisse du pouvoir d’achat des ménages français, mais aussi à l’augmentation des chômeurs et des souscripteurs au crédit renouvelable. Pour protéger le consommateur dans cette pratique, l’Etat a promulgué des lois qui encadrent cette opération. Ainsi, la Loi Lagarde mise en vigueur depuis 2010 aide les emprunteurs à souscrire un prêt ou un regroupement de crédits d’une manière plus responsable. Cette loi s’articule autour du crédit à la consommation et du rachat de crédit. Quelles sont les règles qui régissent le cadre législatif autour de cette loi ? Faisons le point dans cet article.

Le regroupement de crédit immobilier ou à la consommation permet de solder en un seul crédit les différents dettes et crédits d’une personne en mal endettement. Le souscripteur au rachat aurait alors à honorer un seul prêt dont le remboursement pourrait s’étaler sur une durée plus longue que ses anciens crédits. Les avantages de cette solution, c’est la baisse de l’unique mensualité qui permet d’alléger le budget du surendetté. En plus, il permet de bénéficier d’une somme d’argent supplémentaire pour financer son projet par exemple. Le déroulement est simple. Après l’étude du dossier et son acceptation, l’établissement de rachat rembourse les anciens créanciers. Tandis que l’emprunteur aurait ensuite à honorer le remboursement selon les termes du contrat dont il a signé. Or, avant l’application de la Loi Lagarde, les organismes de rachat et de crédit profitaient de manque d’informations des consommateurs pour leur proposer de regroupement de crédits à des taux d’intérêt important. Et ce sans se soucier de taux d’endettement de l’emprunteur. De cette façon, cette alternative ne fait qu’aggraver la situation de surendettement du ménage ou de l’intéressé. Mais depuis l’instauration de la Loi Lagarde, sous l’initiative de Christine Lagarde qui était alors ministre de l’Economie et de Finance, cette pratique a changé. La loi applicable depuis 2012 réglemente cette opération.

Cette loi vise à réglementer le crédit dont les contours sont peu explicites. Elle a aussi pour objectif la limitation de l’endettement des ménages. L’un des premiers points à souligner dans ces textes s’articule autour de la publicité du produit, que ce soit le crédit à la consommation ou le rachat du crédit. Désormais, les établissements de crédit ne doivent plus faire entrevoir le crédit comme un moyen d’optimiser son budget ou sa finance. Cela laisserait penser qu’il faut faire un prêt pour avancer financièrement dans la vie. Ce qui pourrait inciter les gens à souscrire un crédit sans vraiment réfléchir à quoi ils s’engagent. En effet, ce qui importe le plus souvent aux gens, c’est de se voir octroyer un crédit, mais ils oublient souvent qu’ils ont à honorer le remboursement pendant des longues années.
Cette loi stipule ainsi que la publicité concernant une offre de crédit doit être accompagnée de mention indiquant que l’emprunt est un engagement qui exige le remboursement.
Cette loi impose également aux organismes de rachat de crédit de donner une illustration complète et détaillée de la situation financière de l’emprunteur avant et après le rachat du crédit. Et ce avant que ce dernier signe le contrat. La situation avant le regroupement de dettes reprend le détail des crédits en cours et le montant total à payer à la fin des remboursements tandis que l’information après le rachat fait état de la nouvelle situation du candidat à l’emprunt en cas de signature. Grâce à ce tableau, le souscripteur au rachat pourrait mieux comprendre son engagement. Car comme la restructuration de dettes se prolonge en une durée plus longue de remboursement, il pourrait que celui-ci soit plus cher que la totalité des crédits qu’il rembourse actuellement. Le tableau doit en effet montrer le taux débiteur, le montant des échéances du rachat ainsi que montant total dû par l’emprunteur. Les frais supplémentaires tels que les frais de remboursement anticipé, les frais de mainlevée de l’hypothèque etc. doivent également y figurer. L’établissement doit ainsi jouer sur la transparence et avertir le client de cette augmentation du coût total de l’emprunt.
L’autre élément important de ce texte concerne également le taux d’intérêt appliqué à l’opération de regroupement de dettes. Celui-ci dépend du pourcentage du rachat immobilier dans le rachat mixte immobilier et consommation. Si le rachat du prêt immobilier représente 60% de la totalité du montant, l’organisme de rachat doit appliquer le taux d’un prêt immobilier. Pour bien saisir l’importance de ce taux d’intérêt, rappelons que le taux d’un rachat de crédit à la consommation environne 8% (s’il n’y a pas de garantie hypothécaire), alors que le taux d’un crédit immobilier ne dépasse rarement pas 4,5%. Or le montant total du prêt dépend de ce taux. Prenons un exemple, un ménage a souscrit 150 000 euros de crédits, dont 110 000 euros concernent le prêt immobilier sur leur résidence principale. Ils souhaitent se faire racheter leurs crédits. Vu que la dette immobilière constitue 60% de la totalité à regrouper, l’établissement de rachat leur propose un taux de 4,2%. Ainsi, le 40 000 euros restant dû du prêt à la consommation seront remboursés avec un taux immobilier. L’emprunteur bénéficie alors d’une économie intéressante.
Outre ces dispositifs, la Loi Lagarde autorise également les souscripteurs au rachat à choisir l’organisme assureur qui leur convient. Ils ne sont pas obligés de se souscrire auprès de la banque qui leur octroie le rachat. Cette proposition favorise l’emprunteur puisqu’en faisant une mise en concurrence de différents organismes d’assurances, il pourrait en trouver un qui propose un rapport garantie /tarif satisfaisant. Ce qui permet de baisser le coût total du crédit.

Avant de procéder à l’opération de rachat de crédit, l’organisme prêteur s’évertue d’établir le profil financier de l’emprunteur. Le taux d’endettement est un des critères pris en compte par ce dernier.

Ce terme dont on entend souvent dans le secteur du financement est par définition une technique financière qui consiste à rembourser au moins 2 créances antérieures dont un est en cours. Ainsi, si l’emprunteur a fait un seul emprunt immobilier et qu’il souhaite le faire racheter, cela n’entre pas dans le cadre de la réglementation de la Loi Lagarde. Cela est stipulé dans l’article R 313-12 de la Code de consommation. Par contre, si le débiteur souhaite reprendre plusieurs dettes et crédits quelle que soit leur nature (dette fiscale, découvert bancaire, crédit revolving, prêt immobilier…), cela est encadré par cette loi. A noter que si les crédits à regrouper sont uniquement des prêts à la consommation, ils sont soumis au taux de prêt à la consommation, même si le montant total à se faire racheter dépasse 75 000 euros. Il en est de même pour le regroupement de prêts immobiliers seuls. Ils bénéficient du taux d’intérêt immobilier même si le montant total n’excède pas 75 000 euros.
Bref, la loi Lagarde définit mieux le cadre légal et réglementaire de l’opération de regroupement de dettes. Les emprunteurs ont la possibilité d’être mieux informés grâce à elle.

Réaliser une opération de regroupement de dettes permet à un emprunteur de faciliter le remboursement de ses dettes. Ce montage lui permet également d’améliorer son reste à vivre tout en réduisant son taux d’endettement. Néanmoins, ces avantages ne sont pas acquis sans comparer les différentes offres de rachat sur le marché. En effet, les banques et les organismes financiers ne présentent pas tous le même taux d’intérêt et les mêmes modalités de remboursement du rachat de prêt. Une différence de 0,5 point du taux d’intérêt et un étalement de la durée de remboursement du crédit de 6 mois signifieraient un coût plus élevé de l’opération. C’est la raison pour laquelle il convient de faire la mise en concurrence de ces éléments avant la contraction de ce prêt.
Mais pour éviter aux emprunteurs l’obligation de faire le tour des banques et des organismes financiers, les établissements financiers et les courtiers ont mis en place des simulateurs de rachat. Ce service gratuit les éclaire sur le meilleur choix de rachat de prêt en fonction de son coût et de leur situation financière.
Cet outil les aide comme son nom l’indique à simuler le coût de cette opération tout en déterminant quelle sera leur future mensualité, le taux d’intérêt qu’ils peuvent obtenir, la durée du montage, la trésorerie que la banque peut allouer… Ces renseignements permettent aux souscripteurs de préparer leur budget en fonction des résultats. Ainsi, en recourant au simulateur gratuit de rachat en haut de ce site, les emprunteurs peuvent non seulement gagner du temps mais aussi d’économies avec la différence entre le taux d’intérêt et le coût total du rachat entre deux propositions de rachat.

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